Brasília é colorida de urucum por 3 mil mulheres indígenas em protesto pelos seus direitos

Brasília é colorida de urucum por 3 mil mulheres indígenas em protesto pelos seus direitos

Texto por Luma Lessa e foto por Matheus Alves para Cobertura Colaborativa da Marcha das Mulheres Indígenas 

Sob o sol forte de Brasília, marcharam cerca de 3 mil mulheres indígenas na 1ª Marcha das Mulheres Indígenas nesta manhã de agosto (13/08). Desafiando as distâncias continentais do Brasil, mulheres de 113 povos coloriram de urucum as ruas do Distrito Federal. Sônia Guajajara denuncia que o presidente Jair Bolsonaro declarou guerra contra os povos indígenas ao dizer que não demarcará nenhum centímetro de terra a mais. “Eles não podem conosco, com a nossa força, com a diversidade. Vamos juntos defender a Mãe Terra”, diz a líder da APIB.

Outras lideranças invocam a força das mulheres presentes, dos ancestrais e dos encantados em protesto contra o governo atual. As delegações se organizaram com faixas, gritos e danças para exigir os direitos dos povos e das mulheres indígenas e o respeito à natureza. As mulheres demandam a demarcação dos território, a educação e a saúde diferenciada para os povos indígenas. Entre os gritos pela saúde, continuaram a pedir a saída de Silvia Nobre, atual secretária da Sesai que não os representa.

Mulheres também reivindicaram contra a mineração em resposta à proposta da PEC 187, projeto de regulamentação da exploração econômica das terras indígenas. Uma das lideranças questiona “que desenvolvimento é este que mata, que se pensa para o povo brasileiro sem o povo brasileiro”. Em frente ao Ministério do Meio Ambiente, lideranças reforçaram que os povos indígenas pensam não no presente, mas no futuro. O território é a fonte de vida dos povos indígenas e do planeta, fornecendo alimento ao campo e às cidades.

A Marcha é um momento histórico do protagonismo das mulheres indígenas. Elisa Pankararu defende que o corpo de cada mulher presente é território, resistência indígena e ancestral.

“Vai ser nós, mulheres indígenas, com nossos corpos, que vamos descolonizar a sociedade brasileira que tem matado a nossa história e a nossa memória”, diz Célia Xacriabá.

Por isso, defenderam a importância de lutar contra a violência contra mulher, contra a discriminação e o racismo. Em unificação das lutas, a Marcha das Mulheres Indígenas se reuniu ao ‘tsunami da educação’ em frente ao Congresso Nacional, em conjunto com estudantes, profissionais da educação, movimentos sociais e parlamentares. Em apelo pedem para os presentes “Onde estiverem, levem a causa indígena”.

Ao mesmo tempo, uma delegação de mulheres indígenas participou da Sessão Solene Câmara dos Deputados em homenagem às Margaridas. Como resultado de pressão, as indígenas conseguiram marcar outra Sessão especialmente para elas na parte da tarde desta terça-feira. O último dia de atividade será o apoio à Marcha das Margaridas na manhã do dia 14/08, seguida da Plenária de pautas conjuntas entre as duas Marchas na parte da tarde.

Des femmes indigènes provenant de plus de 100 peuples se réunissent pour manifester mardi

Des femmes indigènes provenant de plus de 100 peuples se réunissent pour manifester mardi

Par Luma Lessa, traduction par Juliette Borges, couverture collaborative de la Marche des femmes indigènes

Le jour s’est levé dimanche (08/11) avec les présentations culturelles de délégations de femmes provenant de plus de 100 peuples indigènes au Brésil. Environ 1 500 femmes indigènes se sont ensuite rassemblées pour les activités du Forum National des Femmes Indigènes. Sonia Guajajara a préparé le terrain en invitant les femmes de 21 États pour débattre sur le thème “Territoire : notre corps, notre esprit”. Les discussions ont porté sur la formulation d’exigences et de stratégies concrètes des femmes indigènes pour leur autonomisation, la violation des droits à la santé, l’éducation et la sécurité, le droit à la terre, les processus engagés pour la récupération de cette dernière et l’occupation des femmes indigènes en politique.

Dans l’après-midi, des invités ont discuter la mise en réseau des mouvements. Lors de la Table Ronde sur les Alliances Internationales, ont participé la députée fédérale Joênia Wapichana (Rede-RR), des femmes indigènes d’Amérique latine, des députées indigènes du Pérou et de l’Équateur ainsi qu’une représentante de l’ONU Femmes au Brésil. Une Table Ronde des Alliances Nationales s’est également déroulée, avec la participation de représentants de l’Articulation des Peuples Indigènes du Brésil (APIB), de la Marche des Marguerites (Marcha das Margaridas), des Femmes Noires (Mulheres Negras), de l’Articulation des Femmes Brésiliennes (AMB) et de la Coordination Nationale des Communautés Noires Rurales Quilombolas (CONAQ).

La journée du lundi 12/08 a été consacrée à la loi « SASI-SUS sur les femmes indigènes pour la défense de la santé des populations indigènes». La marche a quitté le campement de la Funarte en direction du Secrétariat Spécial à la Santé Indigène (Sesai). La première manifestation de la première Marche des Femmes Indigènes a envahi les rues de Brasilia pour protester contre la fin de la municipalisation du Sesai et exiger le départ immédiat de Silvia Nobre, la coordinatrice actuelle. En dépit de la tentative de la police militaire de bloquer l’entrée des indigènes dans le bâtiment du Secrétariat, les femmes ont réussi à entrer et à occuper l’espace. La journée s’est terminée par une audience d’une délégation de femmes à la Cour suprême (STF).

La marche se poursuivra demain, 13 août, partant du campement de la Funarte à 7 heures du matin vers l’esplanade des ministères. Elle se joindra à l’Acte National Contre le Démantèlement de l’Education Publique, prévue à 9 heures. Au même temps aura lieu une Session solennelle de la Chambre des Députés avec les Marguerites (Margaridas), femmes du champ et de la forêt. Dans l’après-midi se dérouleront des ateliers et des activités avec ces dernières dans le Parque da Cidade, suivies de l’ouverture de la marche des Marguerites à 19h au même endroit.

La Marche des femmes indigènes s’achève mercredi (14/08), en joignant ses forces à la Marche des Marguerites. La rencontre des marguerites et des indigènes aura lieu à la Funarte. L’attente est d’environ 100 mille personnes pour les marches du 13 et 14 août. La dernière activité du 14, prévue à 14h, sera une plénière pour l’approbation du Document Final sur le thème “Arroser les graines : l’avenir du Forum et de la Marche des Femmes indigènes”. Au bout du compte, les délégations regagneront leurs lieux d’origine avec une force renouvelée et des stratégies communes, partagées par les femmes indigènes de divers peuples et les paysannes au cours de ces journées intenses de mobilisation de la plus grande action féminine en Amérique latine.

Des femmes indigènes occupent le Secrétariat Spécial à la Santé Indigène et exigent le départ de Silvia Nobre

Des femmes indigènes occupent le Secrétariat Spécial à la Santé Indigène et exigent le départ de Silvia Nobre

Par Andressa Santa Cruz, couverture collaborative de la Marche des femmes indigènes

Des centaines de femmes indigènes ont occupé aujourd’hui à Brasilia le bâtiment du Secrétariat Spécial à La Santé Indigène (SESAI), pour manifester contre le démantèlement du système de santé indigène et exiger le départ immédiat de la coordinatrice Silvia Nobre Wajãpi. Cette dernière a refusé de rencontrer les dirigeants et a quitté le bâtiment. sous les huées. “Silvia ne représente pas la majorité des femmes indigènes. Nous sommes venues ici dialoguer et n’avons pas été accueillies. Vous voyez la contradiction”, déclare Celia Xakriaba.

Depuis que Silvia Nobre a été nommée en avril par le gouvernement actuel, les politiques de santé indigène se sont affaiblies. Le retard dans le transfert des fonds, le démantèlement du programme Plus de Médecins (Mais Médicos) et de l’équipe de gestion ont eu un impact sur les villages dès le premier mois, c’est alors que des peuples de tout le pays ont commencé à se mobiliser contre cette détérioration.

En juillet, 115 personnes indigènes ont campé devant le bâtiment du SESAI (Brasilia) et ne sont parties qu’après deux semaines, le 22 juillet, lors d’une réunion tenue par le bureau du Ministère Public fédéral et la Fondation Nationale de l’Indien (Funai), où le ministère de la Santé et le SESAI ont signé un Accord d’Ajustement de Conduite (TAC), s’engageant ainsi à répondre aux demandes.

A voir ici l’heure d’entrée dans le bâtiment:

Selon Nyg Kaigang, venant de la région Sud du Brésil, l’un des objectifs est le renouvellement de l’organisme. «Nous allons lutter afin d’assurer un soin de santé spécifique basé sur l’alignement des connaissances de la médecine traditionnelle et sur notre façon de penser la guérison de notre corps. “

Mulheres indígenas de mais de 100 povos sairão em marcha nesta terça-feira

Mulheres indígenas de mais de 100 povos sairão em marcha nesta terça-feira

Texto por Luma Lessa e foto por Kamikia Kisedje para cobertura colaborativa das Marcha das Mulheres Indígenas.

O domingo (11/08) amanheceu com as apresentações culturais das delegações de mulheres de mais de 100 povos indígenas de todo Brasil. Em seguida, cerca de 1500 mulheres indígenas se reuniram para as atividades do Fórum Nacional de Mulheres Indígenas. Sônia Guajajara preparou a terra, convidando as mulheres de 21 estados para conversar sobre o tema: “Território: nosso corpo, nosso espírito”. As discussões abordaram a construção de demandas e estratégias concretas das mulheres indígenas para seu empoderamento, a violação dos direitos à saúde, educação e segurança, o direito à terra e processos de retomada e a ocupação das mulheres indígenas na política.

Pela tarde, mesas trouxeram convidadas para discutir a formação de redes entre movimentos. A Mesa de Alianças Internacionais contou com a participação de Joênia Wapichana, deputada federal (Rede-RR), de mulheres indígenas lideranças latino-americanas, deputadas indígenas do Peru e do Equador e uma representante da ONU Mulheres Brasil. Aconteceu também a Mesa das Alianças Nacionais, que contou com representantes da APIB, da Marcha das Margaridas, das Mulheres Negras, Articulação das Mulheres Brasileiras (AMB) e da Coordenação Nacional de Articulação das Comunidades Negras Rurais Quilombolas (CONAQ).

O foco da segunda-feira (12/08) é o Ato “Mulheres Indígenas em defesa da saúde indígena SASI-SUS”. A marcha saiu da sede do acampamento na Funarte em direção à Secretaria Especial da Saúde Indígena (Sesai). A primeira caminhada da I Marcha das Mulheres Indígenas ocupou as ruas de Brasília para protestar pelo fim da municipalização da Sesai e pela saída imediata de Silvia Nobre, atual coordenadora. Apesar da tentativa da Polícia Militar de barrar a entrada das indígenas ao prédio da Secretaria, as mulheres conseguiram entrar e ocupar o espaço. O dia termina com a participação de uma delegação de mulheres na audiência, marcada para ter início às 17h, no Supremo Tribunal Federal (STF).

A caminhada continua amanhã, dia 13 de agosto, com a saída às 7h da Marcha das Mulheres Indígenas do acampamento principal na Funarte em direção à Esplanada dos Ministérios. A Marcha se soma ao Ato Nacional Contra o Desmonte da Educação Pública, marcado para às 9h. No mesmo horário ocorrerá a Sessão Solene Câmara dos Deputados com as Margaridas. Para tarde, estão marcadas oficinas e atividades com as Margaridas no Parque da Cidade, seguida pela abertura da Marcha das Margaridas às 19h no mesmo local.

A Marcha das Mulheres Indígenas termina na quarta-feira (14/08), somando forças à Marcha das Margaridas em caminhada conjunta. O encontro das margaridas e das indígenas ocorrerá na Funarte. A expectativa é de cerca de 100 mil pessoas para as Marchas do dia 13 e 14 de agosto. A última atividade do dia, marcada para às 14h, será a Plenária para a aprovação do Documento Final com o tema “Regando sementes: o futuro do Fórum e da Marcha das Mulheres Indígenas”. Ao final delegações retornam aos seus locais de origem renovadas com as forças e estratégias compartilhadas entre mulheres indígenas de povos diversos e com as mulheres camponesas nesses intensos dias de mobilização da maior ação feminina da América Latina.

Manifesto da Marcha das Mulheres Indígenas: em defesa do direito ao atendimento diferenciado à saúde

Manifesto da Marcha das Mulheres Indígenas: em defesa do direito ao atendimento diferenciado à saúde

No dia 09 de agosto de 2019, Dia Internacional dos Povos Indígenas, nós, mulheres indígenas partimos dos nossos territórios rumo à Brasília. Somos cerca de 2.000 mulheres indígenas trazendo um número infinito de vozes de que lutam em defesa de seus territórios. Estamos aqui na capital federal resignificando a nosso história com nosso protagonismo e empoderamento na realização da I Marcha de Mulheres Indígenas, cujo tema afirma e fortalece a nossa identidade – “Território: nosso corpo, nosso espírito”.

Estamos aqui também para manifestar a nossa profunda indignação e veemente repúdio aos propósitos do Governo Bolsonaro de desmontar todas as instituições e políticas sociais que nos dizem respeito, e neste momento, especialmente, a Política Nacional de Atendimento à Saúde Indígena.

A Constituição Federal de 1988 reconhece a nossa “organização social, costumes, línguas, crenças e tradições” e os nossos “direitos originários sobre as terras” que tradicionalmente ocupamos. Assegura, por tanto, o nosso direito a políticas públicas especificas e diferenciadas.

No entanto, o presidente Bolsonaro insiste de forma autoritária em suprimir esses direitos fundamentais adquiridos. É nessa direção que publicou no início deste mês de agosto a Medida Provisória 890, visando instituir o Programa Médicos pelo Brasil, em substituição do Programa Mais Médicos, quando na verdade quer privatizar os serviços oferecidos pelo Sistema Unificado de Saúde (SUS), incluindo a Política Nacional de Atenção à Saúde Indígena.

Na respectiva Medida Provisória, o Governo Bolsonaro também propõe instituir o serviço social autônomo denominado Agência para o Desenvolvimento da Atenção Primária à Saúde (ADAPS), uma absurda justificativa para abrir a atenção primária como mercado para o setor privado.

A ADAPS é criada para, entre outras funções: 1) prestar serviços de atenção primária à saúde no âmbito do SUS; 2) desenvolver atividades de ensino, pesquisa e extensão que terão componente assistencial por meio da integração entre ensino e serviço; 3) promover o desenvolvimento e a incorporação de tecnologias assistenciais e de gestão. Responsabilidades que ultrapassam a contratação de médicos em áreas vulneráveis e remotas; e, 4) em toda a sua estrutura e princípio está a perspectiva da privatização da implementação dos serviços, formação, pesquisas e extensão no âmbito da atenção primária.

– Na MP 890 existe uma total ausência das instâncias de controle social do SUS, na composição e fiscalização da ADAPS, sem representação do Conselho Nacional de Saúde (CNS), muito menos dos povos indígenas. No entanto é garantida a participaçã de entidades privadas;

– Essa proposta terá um impacto estruturante na organização e implementação das ações de saúde nos Distritos Sanitários Especiais Indígenas (DSEIs), pois a atuação da SESAI se foca na atenção primária, de modo que todo o subsistema pode passar a ser gerido pela dita ADAPS.

É importante salientar que a proposta não foi discutida e apresentada nas instâncias de consulta dos nossos povos. Ademais, a proposição de utilização de um serviço social autônomo para execução da saúde indígena já foi debatida exaustivamente pelos nossos representante e rejeitada em 2014, quando o governo da época propôs a criação do Instituto Nacional de Saúde Indígena (INSI). Rejeitamos na ocasião a privatização do subsistema de saúde indígena.

Impactos na Saúde Indígena

Diante desses fatos e ataques do governo Bolsonaro, nós MULHERES INDÍGENAS, no dia de hoje, 12 de agosto, decidimos ocupar a Secretaria Especial de Saúde Indígena (SESAI), reafirmando a posição de nossos povos contra qualquer perspectiva de municipalização ou privatização do atendimento à saúde indígena. Repudiamos, ainda, as tentativas de mercantilização dos nossos conhecimentos e saberes tradicionais. Somos contra toda e qualquer ameaça e negociação de todas as formas de vida.

Reafirmamos o nosso compromisso de continuar a luta em defesa dos nossos territórios, de nossos conhecimentos e saberes tradicionais, das políticas específicas e diferenciadas, especialmente nas áreas da saúde e da educação.

Reafirmamos, ainda, o pacto entre nós mulheres indígenas de todo o Brasil que não vamos nos calar, não vamos recuar e não vamos desistir de lutar pela vida e o nosso futuro.

Seguimos em MARCHA… Território: nosso corpo, nosso espírito!

Brasília – DF. 12 de agosto de 2019.
Articulação dos Povos Indígenas do Brasil – APIB

Mulheres Indígenas ocupam Sesai e pedem saída de Silvia Nobre

Mulheres Indígenas ocupam Sesai e pedem saída de Silvia Nobre

Por Andressa Santa Cruz para cobertura colaborativa da Marcha das Mulheres Indígenas

Centenas de mulheres indígenas ocuparam o prédio da Secretaria Especial da Saúde Indígena (SESAI) hoje, em Brasília, pedindo o fim do desmonte na saúde indígena e a saída imediata da coordenadora Silvia Nobre Wajãpi que não quis se reunir com as lideranças e saiu do prédio sob vaias. “Silvia não representa a maioria das mulheres indígenas. Viemos aqui para dialogar e não fomos recebidos. Isso mostra a contradição“, afirma Célia Xakriaba.

Desde que Silvia Nobre foi nomeada pelo atual governo em abril, as políticas de saúde indígena estão sendo enfraquecidas. O atraso no repasse de verbas, o desmonte do Programa Mais Médicos e o fim da equipe de gestão causou impacto nas aldeias logo no primeiro mês, foi quando povos de todo o país começaram a se mobilizar contra o sucateamento.

Em julho, 115 indígenas ficaram duas semanas acampados no prédio da SESAI e só saíram no dia 22, após uma reunião no mediada pelo Ministério Público Federal e pela Funai, em Brasília, onde o Ministério da Saúde e a SESAI assinaram um Termo de Ajustamento de Conduta (TAC) se comprometendo a atender as demandas.

Para Nyg Kaigang, da região sul do país, um dos objetivos é a revitalização do órgão, “vamos lutar para que se garanta um atendimento de saúde específica pautada no alinhamento dos conhecimentos da medicina tradicional, do modo de pensar a cura dos nossos corpos.”

Confira algumas fotos da ocupação:

Mulheres indígenas ocupam prédio da Sesai exigindo a saída imediata da coordenadora Silvia Nobre. Foto: Douglas Freitas / Cobertura Colaborativa

Mulheres indígenas ocupam prédio da Sesai exigindo a saída imediata da coordenadora Silvia Nobre. Foto: Douglas Freitas / Cobertura Colaborativa

Mulheres indígenas ocupam prédio da Sesai exigindo a saída imediata da coordenadora Silvia Nobre. Foto: Kamikia Kisedje / Cobertura Colaborativa

Mulheres indígenas ocupam prédio da Sesai exigindo a saída imediata da coordenadora Silvia Nobre. Foto: Lia Bianchini

Mulheres indígenas ocupam prédio da Sesai exigindo a saída imediata da coordenadora Silvia Nobre. Foto: Kamikia Kisedje / Cobertura Colaborativa

Mulheres Indígenas ocupam a Sesai. Foto: Kamikia Kisedje / Cobertura Colaborativa

Mulheres indígenas ocupam prédio da Sesai exigindo a saída imediata da coordenadora Silvia Nobre. Foto: Daniela Huberty / Cobertura Colaborativa

Do Rio Grande do Sul a Brasília: mulheres indígenas do sul do país chegam para a 1ª Marcha das Mulheres Indígenas

Do Rio Grande do Sul a Brasília: mulheres indígenas do sul do país chegam para a 1ª Marcha das Mulheres Indígenas

Mais de 40 mulheres indígenas representando 17 aldeias e Terras Indígenas dos povos Kaingang e Guarani chegam ao encontro inédito.

Às 7h de quinta-feira (08), um grupo de sete mulheres indígenas da Terra Indígena (TI) Por Fi Ga, localizada em São Leopoldo (RS), se preparava para embarcar no ônibus que, nas próximas horas, atravessaria os estados de Santa Catarina, Paraná, São Paulo, Minas Gerais e Goiânia para chegar à capital do país, no Distrito Federal. Logo, as sete indígenas, suas filhas e seus filhos ganhariam a companhia de mais 35 mulheres indígenas do sul do Brasil que foram somando-se ao longo do caminho nas cidades de Porto Alegre, Carazinho, Sarandi, Iraí (RS) e Chapecó (SC). Representando 17 aldeias e Terras Indígenas, o grupo é formado por mulheres indígenas dos povos Kaingang e Guarani.

A viagem de mais de 40 horas, apesar de cansativa, é estimulante: todas essas mulheres vão participar da 1ª Marcha das Mulheres Indígenas, encontro inédito que acontece até o dia 14 de agosto em Brasília. A estimativa é que a marcha reúna duas mil mulheres dos mais diferentes povos de todo o país. Com o tema “Território: nosso corpo, nosso espírito”, a proposta é realizar um grande encontro de mulheres indígenas com o objetivo de dar visibilidade às suas ações, discutindo questões inerentes às suas diversas realidades, reconhecendo e fortalecendo os seus protagonismos e capacidades na defesa e na garantia dos direitos humanos, em especial o cuidado com a mãe terra, o território, o corpo e o espírito.

Em meio a malas, colchonetes e os mais diversos utensílios, o grupo de mulheres indígenas que partiu rumo ao encontro é a primeira delegação a chegar no local onde será o evento. Enquanto organizam seu espaço de acampamento, afirmam que vieram para mostrar sua voz e o protagonismo das mulheres. “A marcha é importante para mostrar que a mulher indígena tem o mesmo potencial das mulheres de outras culturas e o mesmo potencial dos homens na luta pela igualdade de gênero. Vamos divulgar nossa cultura e nossas demandas”, afirmou Sueli Tomás, Kaingang e técnica em Enfermagem da TI Por Fi Ga. Como Sueli, Luana Kaingang, acadêmica de Odontologia da Universidade Federal do Rio Grande do Sul (UFRGS), acredita que a marcha dará mais visibilidade às mulheres indígenas, ao mesmo tempo em que mostrará o fortalecimento dos povos indígenas. “Mostrar que as mulheres também estão na batalha e na luta para conseguir os nossos territórios”, completou.

Ir a Brasília lutar pelos direitos dos povos indígenas não é novidade para as indígenas Iracema e Talcira, dos povos Kaingang e Guarani respectivamente. Ambas já participaram de diversos eventos em prol da causa indígena na capital federal. Iracema afirma que esses encontros possibilitam a troca de conhecimento entre diferentes povos. “É importante para a mulher conhecer bem o sistema e compartilhar o conhecimento com as outras mulheres. Os homens dizem, às vezes, que estamos discriminando eles, mas eles também tem conhecimento para trocar com outros homens. O que queremos é ter voz e liberdade para isso”, disse orgulhosa ao lembrar que a militância vem de família: sua vó Candinha Fortes sempre lutou em prol das mulheres. Talcira saiu do município de Rio Grande (RS), sul do estado, para viajar. Ela acredita que é seu dever ir a Brasília dar apoio às parentes. “É um momento importante que as mulheres mostram seu talento e sua força”, destacou.

Luta por direitos é constante

Sueli lembra que as pessoas indígenas sempre estão lutando em busca de seus direitos, principalmente em momentos políticos como o que vivemos agora, de retrocessos e violência contra os povos originários. “Nada que ganhamos é de graça. Lutamos pela nossa sobrevivência e para não deixar morrer nossa cultura. E vamos seguir lutando, apesar de todas as dificuldades”, ressaltou. Um dos retrocessos em relação aos povos indígenas e que também será pauta durante os dias da Marcha das Mulheres Indígenas é a questão da saúde.

Kaingang da TI Serrinha, localizada em Ronda Alta (RS), Azelinda Inácio quer tratar, em Brasília, sobre o Conselho Distrital de Saúde Indígena (Condisi), um dos principais espaços de participação e controle social da política de assistência às comunidades. “A saúde está um caos e nos preocupamos porque somos mães e avós. Gostaríamos que abrisse um espaço para as mulheres participarem do encontro do Condisi para darmos a nossa opinião. Cadê as mulheres conselheiras e delegadas?”, questionou. A cacica da TI Faxinal, município de Água Santa (RS), Ângela Inácio Braga concorda. De acordo com ela, é preciso ter mais participação das mulheres nesses espaços. “A gestão deve ser compartilhada. Nós estamos na base e, por isso, sabemos o que acontece”, disse.

Apoie a Marcha

Foto: Daniela Huberty / Comin

A realização da Marcha das Mulheres Indígenas foi deliberada durante a Plenária das Mulheres realizada no Acampamento Terra Livre (ATL) em abril deste ano. Desde então, lideranças de todas as regiões do país iniciaram o processo de mobilização e captação de recursos para o evento. O encontro está sendo realizado com recursos próprios das mulheres indígenas, apoio de organizações parceiras e com doações arrecadadas através de uma vaquinha online. Ainda é possível contribuir através do link.

Além da Marcha das Mulheres Indígenas, que será realizada no dia 13 juntamente do Ato Nacional pela Educação, o encontro contará com o Fórum Nacional de Mulheres Indígenas, debates, palestras, seminários, plenárias, oficinas, cerimônias e noites culturais. No dia 14, as mulheres indígenas irão se somar à Marcha das Margaridas, ato que reúne mulheres do campo e da floresta, em uma grande manifestação nacional em prol dos direitos e protagonismo da mulher, a partir de uma visão de desenvolvimento sustentável e de justiça social.

Em Defesa dos Povos e contra a Mineração em Terras Indígenas

Em Defesa dos Povos e contra a Mineração em Terras Indígenas

Nota da Frente Parlamentar em Defesa dos Povos Indígenas

Os atos crescentes de invasão de terras indígenas, de violência contra lideranças, comunidades indígenas, deixando vulneráveis principalmente mulheres e crianças são razão de grande preocupação. O Presidente da República ao anunciar que não demarcaria mais nenhuma terra indígena e ao comparar os índios a animais e seus territórios à zoológicos, rompe com a Constituição Federal e a obrigação da União de proteger a vida e os bens indígenas. A terra indígena Wajãpi, no Amapá, demarcada e protegida desde 1996, foi recentemente alvo de invasão e uma liderança assassinada.

De fato, seis meses de Governo se passaram sem que o Ministério da Justiça tomasse qualquer medida para demarcar novas terras, como a dos Pataxós e dos Tupinambás, na Bahia e dos Guarani Kaiowá, no Mato Grosso do Sul. Não houve ação efetiva contra as violências praticadas contra os povos indígenas. Os Yanomami e Ye ́wana, em Roraima estão sendo massacrados pela invasão massiva de garimpeiros na TI Yanomami.

O recente anuncio de que o governo vai abrir as terras indígenas à exploração mineral pode ter consequências dramáticas, principalmente na Amazônia, onde se concentra a maior extensão das terras indígenas (98%), o maior número de manifestações de índios isolados, 60 % da população indígena brasileira e o maior número de pedidos para pesquisa e lavra mineral.

A solução do Presidente Bolsonaro para as atividades praticadas por organizações criminosas dentro de terras indígenas é estarrecedora: legalizar o crime!

O Estado tem baixo poder de fiscalização, vide o que aconteceu em Mariana e Brumadinho, em Minas Gerais, e está afrouxando o processo de licenciamento ambiental. No caso específico da cadeia de produção do ouro, segundo reportagem recente, o Ministério Público Federal e a Polícia Federal coletaram durante três anos, uma série de provas do quanto é frágil à regulamentação existente e a execução do papel fiscalizador do Estado.

Diante destes graves fatos nos manifestamos em defesa dos povos indígenas e seus territórios, a favor da sua autonomia em decidir sobre o seu próprio desenvolvimento, contra a atividade de mineração em terras indígenas. Solicitamos a demarcação imediata das terras indígenas pendentes, que seja feito um inventário por parte do Ministério da Justiça de todos os atos graves de violação dos direitos indígenas nos últimos três anos, e das medidas tomadas para reprimi-los, apresentando-os à sociedade brasileira.

Joenia Wapichana
Coordenadora da Frente Parlamentar Mista em Defesa dos Direitos dos Povos Indígenas
Brasília, 09 de Agosto de 2019.

Nilto Tatto
Coordenador da Frente Parlamentar Ambientalista

Rodrigo Agostinho
Presidente da Comissão de Meio Ambiente e Desenvolvimento Sustentável

Helder Salomão
Presidente da Comissão dos Direitos Humanos e Minoria

Erika Kokay
Coordenadora da Frente Parlamentar em Defesa dos Direitos Humanos

“Negociar nosso território é negociar nossas vidas”, Célia Xakriabá durante fala no Senado Federal no Dia Internacional dos Povos Indígenas

“Negociar nosso território é negociar nossas vidas”, Célia Xakriabá durante fala no Senado Federal no Dia Internacional dos Povos Indígenas

No dia Internacional dos Povos Indígenas (09/ago), as lideranças Sônia Guajajara, Ana Patté, Cristiane Pankararu e Célia Xacriabá participaram de uma audiência pública no Senado Federal para debater a “Previdência e Trabalho” com foco na população indígena. O evento faz parte da programação da primeira Marcha das Mulheres Indígenas que começou hoje em Brasília e tem como tema “Território: nosso corpo, nosso espírito”.

“A agenda perigosa do presidente faz necessário audiências como essa, para falar e lutar pelos direitos constitucionais que foram duramente conquistados”, afirmou Sônia Guajajara, candidata a vice-presidência do Brasil pelo PSOL em 2018 e representante da Articulação dos Povos Indígenas (APIB) na região Norte. “Enquanto o governo não retomar a demarcação das terras indígenas, nós não vamos ceder, nem recuar. Não temos medo. São 519 anos de luta e resistência”.

A Constituição Federal de 1988 estabelece que a demarcação e a proteção é obrigação da União (art. 231). Mesmo assim, desde o seu primeiro dia como presidente do Brasil, Jair Bolsonaro tenta transferir a demarcação do território indígena para o Ministério da Agricultura. Em seis meses de governo, ele criou duas Medidas Provisórias e ambas foram barradas pelo Congresso Nacional (MP 870/2019) e pelo Supremo Tribunal Federal (MP 886/2019) que decidiram manter a demarcação das Terras Indígenas sob responsabilidade da Funai no Ministério da Justiça.

“Negociar nosso território é negociar nossas vidas. É um genocídio, porque nos mata coletivamente pela negação do nosso direito territorial”, afirmou Célia Xakriabá, liderança representante dos povos indígenas do Leste e Sudeste. Em nome da região Sul, Ana Patté reforçou que a presença no evento era principalmente para fortalecer a garantia ao direito territorial. “Porque sem território a gente não tem casa, não tem saúde, não tem educação, não tem segurança”. Ana Patté é do povo Xokleng e atualmente é assessora da Deputada Estadual Isa Penna (PSOL-SP) em uma parceria junto à APIB para levar mulheres indígenas à espaços estratégicos. A iniciativa ilustra um número crescente de lideranças femininas que passam a atuar também fora das aldeias, como Joênia Wapichana (REDE-RR), primeira mulher indígena eleita Deputada Federal que, durante o evento, participava de uma sessão em uma sala próxima, no Congresso Nacional, contra a mineração em território indígenas.

A primeira Marcha das Mulheres Indígenas surge dessa preocupação territorial aliada à organização política das mulheres indígenas Tsunami da Educação (13/ago) e a histórica Marcha das Margaridas (14/ago) que reunirá mais de 100 mil mulheres camponesas, indígenas e urbanas em Brasília na maior ação feminina da América Latina.

“Nova Previdência mata por inanição.”

Com a chegada dos portugueses em 1.500 no litoral nordestino, a ocupação humana predatória que cortou arvores, enxugou rios e disseminou a seca e pobreza onde antes era Mata Atlântica. Hoje, muitos indígenas no nordeste e de todo país impactados pelo desmatamento não conseguem sobreviver apenas da agricultura e dependem de reparos financeiros. Para Cristiane Pankararu, representante do Nordeste/Leste a “aposentadoria é uma renda que sustenta famílias inteiras e a nova reforma mata por inanição ao propor uma aposentaria de 400 reais”.

O Senador Paulo Paim (PT-RS), que solicitou a audiência popular frisou que as mulheres serão as mais impactadas pela nova reforma e parabenizou a atuação das quatro lideranças que dividiram a mesa com ele. “Ainda há esperança. O Congresso Nacional aprovou, mas nós ainda não. Estou conversando com uma quantidade expressiva de senadores que também estão do nosso lado”, afirmou se referindo a recente aprovação pela Câmara dos Deputados. Agora, a reforma que tramitará no Senado Federal.

Quinta nota do Apina sobre invasão da Terra Indígena Wajãpi

Quinta nota do Apina sobre invasão da Terra Indígena Wajãpi

Nós do Conselho das Aldeias Wajãpi – Apina queremos divulgar algumas informações mais recentes sobre a invasão da Terra Indígena Wajãpi.

Até agora nossos guerreiros ainda estão seguindo rastros dentro da mata, mas agora essas buscas estão sendo feitas principalmente na região onde o rio Felício corta a BR 210, onde vimos os rastros mais recentes. Estamos com medo que os invasores saiam da TIW por este rio.

No dia 02 agosto de 2019, sexta-feira, no início da manhã, dois servidores da Funai que estavam no Posto Aramirã se deslocaram de carro para a aldeia Jakare, para pegar o barco para ir até a aldeia Karapijoty. Logo em seguida, uma equipe da prefeitura de Pedra Branca do Amapari chegou de carro ao Posto Aramirã trazendo um caixão e também seguiu para a aldeia Jakare. Por volta das 9 horas da manhã, chegaram também carros da Polícia Federal, da Polícia Técnica e do Grupo Tático Aéreo (GTA) da Polícia Militar.

Em seguida, o helicóptero do GTA pousou no Posto Aramirã. Este helicóptero já tinha tentado pousar na aldeia Karapijoty, mas não tinha encontrado o lugar certo e tinha pousado na aldeia Mariry. Por isso se deslocou para o Posto Aramirã para buscar um servidor da FUNAI para indicar a aldeia Karapijoty corretamente. Por volta das 16 horas, o helicóptero retornou ao Posto
Aramirã.

De acordo com informações que recebemos da Funai, os peritos que foram no helicóptero resolveram fazer a autópsia lá na aldeia Karapijoty mesmo, sem levar o corpo do chefe Emyra para Macapá. Fomos informados que a autopsia durou aproximadamente 3 horas. E que o resultado do exame vai sair o mais rápido possível, mas pode demorar até 30 dias. Também nos informaram que as equipes da Polícia Federal e do GTA permaneceriam em Pedra Branca do Amapari para realizar sobrevoo na manhã de sábado, 03 de agosto, fazendo uma varredura de 20 km no entorno da aldeia Mariry.

No dia 02 de agosto, também recebemos no Aramirã um grupo de moradores da aldeia Manilha que trouxeram algumas filmagens feitas no dia anterior (01/08) onde registraram vários rastros vistos perto da aldeia. As imagens estão muito boas, por isso resolvemos divulgá-las.

Ainda no dia 02 de agosto, alguns representantes das organizações Wajãpi foram para Macapá conversar com o procurador Alexandre Guimarães, da 6ª Câmara do MPF no Amapá, para dizer que os invasores ainda continuam dentro da Terra Indígena Wajãpi e pedir o apoio dele para dialogar com os órgãos que podem nos ajudar a localizar e prender estes invasores.
Continuamos preocupados, pois os rastros que nossos guerreiros estão seguindo mostram que eles estão cada vez mais perto de sair da TIW.

No dia 03 de agosto, sábado, o helicóptero do GTA pousou novamente no posto Aramirã. Os policiais se reuniram com os servidores da Funai e depois conversaram com diretores das nossas organizações. Eles informaram que sobrevoaram a região das aldeias Mariry, Tomepokwarã, Kumakary, até a região da aldeia Pairakae, e não viram nada de anormal.