La première Marche des Femmes Indigènes réunira 2000 personnes à Brasilia

La première Marche des Femmes Indigènes réunira 2000 personnes à Brasilia

Art @crisvector / @designativista

Du 9 au 13 août prochains, aura lieu à Brasília, la 1º Marche des Femmes Indigènes qui réunira 2000 femmes parmi les peuples les plus différents de tout le Brésil.

Sur le thème « Territoire : notre corps, notre esprit », l’objectif est de donner une visibilité aux actions des femmes indigènes, au travers de questions inhérentes à leurs réalités diverses, en reconnaissant et soutenant leurs protagonistes et leurs capacités dans la défense et la garantie des droits humains, et en particulier le soin de la terre mère, du territoire, du corps et de l’esprit.
La Marche des Femmes Indigènes sera beaucoup plus que ce que son intitulé suggère.

La proposition est de fédérer une grande rencontre de femmes indigènes du 9 au 12 août. Le « Forum National des Femmes Indigènes » va discuter des questions soulevées pendant la séance plénière des femmes du ATL 2019, suite à la Marche des Femmes Indigènes du 13 août.

Dans une démarche d’unité et de soutien, l’idée est de nous joindre à la Marche des Marguerites, acte qui réunit les femmes des champs et de la forêt, dans une grande manifestation nationale en faveur des droits et rôles de la femme, à partir d’une vision nouvelle de développement durable et de justice sociale.

Le Forum National des Femmes Indigènes est devenu nécessaire en raison des attaques envers les droits indigènes qui, avec la politique conjoncturelle actuelle, se répandent au Brésil et exigent une réaction immédiate, principalement parce que ce sont les femmes les plus impactées par le commerce agricole, les changements climatiques, le machisme et le racisme.

Par ailleurs, le 9 août est la commémoration du jour international des peuples indigènes, date très symbolique qui sera également célébrée pendant le Forum.

La rencontre sera organisée avec les ressources des indigènes eux-mêmes, avec l’appui d’organisations partenaires et de donations obtenues sur la « Vakinha » (financement participatif) : http://bit.ly/MarchaMulheresIndigenas.

Votre contribution est essentielle pour garantir le voyage des organisatrices et la réalisation de la rencontre.

Vous pouvez également participer en offrant des « Miles » de voyage, des vivres, des couvertures ou petits matelas pour ceux qui seront présents à Brasilia.

Plus d’informations sur : [email protected]

Déclaration de l’APINA sur l’invasion de la terre autochtone Wajãpi

Déclaration de l’APINA sur l’invasion de la terre autochtone Wajãpi

Nous, le Conseil des villages Wajãpi – APINA, souhaitons rendre publiques les informations disponibles à ce jour sur l’invasion de la Terre autochtone Wajãpi.

Le lundi 22 juillet, à la fin de la soirée, le chef autochtone Emyra Wajãpi a été violemment assassiné dans la région de son village appelé Waseity, près du village Mariry. Personne du peuple n’a été témoin du meurtre, qui n’a été remarqué et diffusé aux autres communautés Wajãpi que le lendemain matin (le mardi, 23 juillet). Au cours des jours qui ont suivi, des membres de la famille du chef Emyra se sont rendu.e.s sur le site où a eu lieu le crime et ont trouvé des traces et des indices indiquant que l’assassinat avait été perpétré par des personnes non-autochtones provenant de l’extérieur du territoire autochtone Wajãpi.

Le vendredi 26 juillet, les Wajãpi du village d’Yvytotõ, situé dans la même région où l’assassinat s’est produit, ont vu un groupe de non-autochtones armés près de leur village. Ensuite, ils.elles ont prévenu les autres communautés Wajãpi par radio. Au cours de la même nuit, les envahisseurs se sont rendus au village d’Yvytotõ et se sont installés dans une maison, menaçant les habitant.e.s. Effrayé.e.s, les villageois.e.s d’Yvytotõ se sont enfui.e.s et sont arrivé.e.s au village de Mariry, situé à proximité, le lendemain matin.

Vendredi soir, nous avons informé le gouvernement fédéral, par l’intermédiaire de la Fondation nationale des autochtones (FUNAI), et le ministère fédéral public brésilien au sujet de cette l’invasion. À cette occasion, nous avons demandé la présence de la police fédérale sur place. Tôt dans la matinée du samedi 27 juillet, les habitant.e.s du village Karapijuty ont aperçu un autre envahisseur près de leur village.

Samedi, nous avons diffusé les faits à nos allié.e.s, dans le but de hâter la venue de la police fédérale. En outre, un groupe de guerriers Wajãpi d’autres régions de la Terre autochtone s’est rendu dans au village de Mariry pour aider ses résident.e.s jusqu’à l’arrivée de la police fédérale. Dans l’après-midi de samedi, des représentant.e.s de la FUNAI sont arrivé.e.s à la Terre autochtone Wajãpi et se sont rendu.e.s au village Jakare pour interroger les membres de la famille du chef décédé. Peu de temps après, les représentant.e.s de la FUNAI sont revenu.e.s à Macapá (capitale de l’état du Amapá, Brésil) pour contacter la police fédérale. Pendant ce temps, les guerriers Wajãpi montaient la garde près de l’endroit où se trouvaient les envahisseurs et au long des villages situés sur la route de sortie de la Terre autochtone Wajãpi. Dans la même nuit, des personnes ont entendu des coups de feu dans la région du village Jakare, près de l’autoroute 210.

Le 28 juillet matin, un groupe de policiers fédéraux et les forces spéciales de police sont arrivés à la Terre autochtone Wajãpi pour arrêter les envahisseurs. Et c’est tout ce que nous savons jusqu’à présent. Une fois que nous aurons plus d’informations, nous publierons un nouveau communiqué.

Posto Aramirã – Terre autochtone des Wajãpi, le 28 juillet 2019.

Bolsonaro’s government treats armed attack to the Free Land Camp of indigenous peoples

Bolsonaro’s government treats armed attack to the Free Land Camp of indigenous peoples

Following the intention to exterminate the indigenous peoples of Brazil, the Jair Bolsonaro government intensifies his position when it was still a federal deputy, when he stated on April 15, 1998, that “the Brazilian cavalry was very incompetent. Competent, yes, it was the American cavalry that decimated its Indians in the past and nowadays does not have that problem in their country. ”

This morning we received the news that his minister Sérgio Moro published the Ordinance n. 441 which authorizes the use of national security force in the esplanade of the ministries and in the place of the three powers during the next 33 days. This measure was encouraged by the Institutional Security Office (GSI) and has as one of the motivators the Free LanD Camp(ATL), which will take place in Brasília from the 24th to 26th of April. It is not excessive to mention that Decree 5289/2004, which bases the aforementioned decree, provides as an action to be developed by the National Security Force, with the support of civil servants, the exact opposite of what is intended with the use of force, that is , to support actions aimed at the protection of individuals, groups and organs of society that promote and protect human rights and fundamental freedoms.

The Free Land Camp is a meeting of national and international indigenous leaders that seeks to exchange cultural experiences and the struggle for the guarantee of our constitutional rights, such as the demarcation of their territories, access to health, education and indigenous social participation. The Camp has been going on for more than 15 years always in a peaceful character, seeking to give visibility to Indigenous peoples daily struggles, always made invisible by the authorities. If it is in the interests of General Augusto Heleno to discourage the use of violence against the native indians, why can’t he stand for the people that is been suffering violence and having their families and relatives killed for over 500 years?

“What are you afraid of? Why do they deny us the right to be in this place? Why do they insist on denying our existence? In binding us to interests other than ours? In speaking for us and lying about us?” 

The camp is not financed with public money as President Jair Bolsonaro said, he is self-financed with the help of several collaborators and only happens because of the sweat of so many that make it happen.

Unfortunately the government is not willing to listen to them and does not help with anything, which to our understanding should be its role. It is necessary to end the binge with the public money and this will not be done with the shutting down of the minimum salary, or cuts in health and education. It can only be done with the end of corruption, the checks, the fakes job titles or so many other scandals we see in this government. 

“Stop inciting that the people are against us! We are not violent, violent is those who attack the sacred right to free demonstration with armed troops, the right to come and go from so many Brazilians who have walked and walked these lands since much before 1500.”

The history of our existence is the history of the tragedy of this model of civilization endorsed by the present government that puts profit on top of life, we are the living resistance, and in the last 519 years we have never cowered before the armed men who wanted tell us what our place was, now it will be no different. We will continue to march, with the strength of our ancestral culture, being the resistance to all these attacks that we are suffering.

Tell the peoples we will move!

Gobierno Bolsonaro amenaza al Campamento nacional indigena Tierra Libre

Gobierno Bolsonaro amenaza al Campamento nacional indigena Tierra Libre

Siguiendo la intención de exterminar a los pueblos indígenas de Brasil, el gobierno Jair Bolsonaro intensifica su posición de cuando el Presidente aún era diputado, cuando afirmó el 15 de abril de 1998, que “la caballería brasileña fue muy incompetente. “Competente, fue la caballería norteamericana, que diezmó a sus indios en el pasado y hoy en día no tiene ese problema en su país”.

En la mañana de hoy recibimos la noticia de que su ministro de justicia y seguridad pública, Sérgio Moro, publicó el decreto n. 441 que autoriza el uso de la fuerza nacional de seguridad en la explanada de los ministerios y en la plaza de los tres poderes en Brasília durante los próximos 33 días. Esta medida fue incentivada por el Gabinete de Seguridad Institucional (GSI) y tiene como uno de los motivadores la realización del Campamento Nacional Indígena:  Tierra Libre (ATL), que tendrá lugar en Brasilia en los días 24 a 26 de abril. No es menester mencionar que el Decreto 5289/2004, que fundamenta la mencionada ordenanza, dispone como acción a ser desarrollada por la Fuerza Nacional de Seguridad, con apoyo de servidores civiles, lo opuesto al que se pretende con el uso de la fuerza, o sea, apoyar las acciones destinadas a proteger a los individuos, grupos y órganos de la sociedad que promuevan y protejan los derechos humanos y las libertades fundamentales.

El ATL es un encuentro de líderes indígenas nacionales e internacionales que busca el intercambio de experiencias culturales y la lucha por la garantía de nuestros derechos constitucionales, como la demarcación de nuestros territorios, acceso a la salud, la educación y la participación social indígena. Nuestro campamento viene sucediendo anualmente desde hace más de 15 años, siempre en forma pacífica buscando dar visibilidad para nuestras luchas cotidianas, siempre invisibilizado por los poderosos. Si es de interés del General Augusto Heleno desalentar el uso de la violencia, que ocupe los latifundios que avanzan sobre nuestros territorios y matan a nuestros parientes.

¿De qué tienen miedo? ¿Por qué nos niegan el derecho de estar en ese lugar? ¿Por qué insisten en negar nuestra existencia? ¿En vincularnos a intereses ajenos a los nuestros? En hablar de nosotros y mentir sobre nosotros?

Nuestro campamento no es financiado con dinero público como dijo el presidente Jair Bolsonaro, es totalmente autofinanciado con la ayuda de diversos colaboradores y sólo sucede por el sudor de tantas y tantos que lo hacen posible.

Desgraciadamente el Gobierno no se dispone a oír y no ayuda con nada, lo que a nuestro entendimiento debería ser su papel. Es necesario acabar con la farra con el dinero público y eso no se hará con la congelación del salario mínimo, o cortes en salud y educación. Se hará con el fin de la corrupción, de los cheques, de  conductores naranjas o de tantos otros escándalos que vemos por ahí.

¡Dejen de incitar al pueblo contra nosotros! No somos violentos, violento es atacar con tropas armadas el derecho sagrado a la libre manifestación, el derecho de ir y venir de tantas brasileñas y brasileños que anduvieron y anduvieron por esas tierras desde mucho antes de 1500.

Que lo sepan: La historia de nuestra existencia, es la historia de la tragedia de ese modelo de civilización refrendado por el actual gobierno que pone el lucro sobre la vida, somos la resistencia viva, y en los últimos 519 años nunca nos acobardamos ante los hombres armados que querían decirnos cuál era nuestro lugar, ahora no será diferente. Seguiremos en marcha, con la fuerza de nuestra cultura ancestral, siendo la resistencia a todos esos ataques que estamos sufriendo.

¡Dígale a los pueblos que avancen!

Apoye al Campamento Terra Livre 2019

Apoye al Campamento Terra Livre 2019

El año de 2019 ya comenzó con un escenario de grandes retrocesos contra los pueblos indígenas en Brasil. Desde el primer día del año, se han intensificado muchas violaciones graves de los derechos humanos y los derechos socioambientales de los pueblos indígenas. Han puesto en la mira nuestras vidas y nuestras tierras. En este contexto, realizaremos el 15º Campamento Terra Livre, que reunirá a miles de líderes indígenas de todas las regiones de Brasil, en Brasilia, para reafirmar nuestra resistencia y articular estrategias de lucha por nuestros derechos, vidas, tierras y protección del medio ambiente.

¡Contamos con su apoyo! Por favor, done, y comparta el link de nuestra campaña de apoyo.

Para donadores de Brasil, entre aqui:

Vakinha

Para donaciones internacionales, envie mail para [email protected]

Soutien à la campagne de collecte de fonds pour le Camp Terre libre

Soutien à la campagne de collecte de fonds pour le Camp Terre libre

Soutien à la campagne de collecte de fonds pour le Camp Terre libre – 2019 de l’Articulation des peuples autochtones du Brésil (APIB)

L’année 2019 a déjà commencé dans un scénario politique défavorable aux peuples autochtones au Brésil. Depuis le 1er janvier, de nombreuses violations graves aux droits humains et aux droits sociaux et environnementaux des peuples autochtones se sont multipliées. Ils ont ciblé nos vies et nos territoires. Dans ce contexte, nous organiserons le 15e Camp Terre Libre, qui rassemblera des milliers de leaders autochtones de toutes les régions du Brésil, à Brasilia, afin de réaffirmer notre résistance et d’articuler des stratégies pour lutter pour nos droits, notre vie, nos territoires et protéger l’environnement.

Nous comptons sur votre soutien! Merci de faire un don et de partager le lien de cette campagne.

Pour les dons envoyer un email à [email protected]

Support the 2019 Free Land Camp

Support the 2019 Free Land Camp

The year of 2019 already began in a scenario of backlash against Indigenous Peoples in Brazil. Since the 1st day of the year, many severe violations of human rights and social-environmental rights of Indigenous Peoples have escalated. They have targeted our lives and our lands. In this context, we will hold the 15th Free Land Camp, bringing together thousands of Indigenous leaders from all regions of Brazil, in Brasilia, to reaffirm our resistance and to articulate strategies for struggling for our rights, lives, lands, and protecting the environment.

We rely on your support! Please, donate, and share the link for this campaign.

For brazilian donations, acess:

Brazilian donators

 

For internacional donations, send email to [email protected]

Calling For Free Land Camp 2019

Calling For Free Land Camp 2019

Dear Relatives,

The year 2019 began in a very severe context. On the first day after the inauguration, President Jair Bolsonaro issued MP 870, whose measure dismantles FUNAI, the agency responsible for the Brazilian State’s indigenous policy, transferring it from the Ministry of Justice to the newly created Ministry of Women, Family and Human Rights, commanded by Minister Damares Alves. This same measure removed the attributions of indigenous land demarcation and environmental licensing in the indigenous lands of FUNAI and handed over to the Secretariat of Land Affairs of the Ministry of Livestock and Supply-MAPA, under the control of the ruralist group. There followed a series of attacks and articulated invasions against indigenous lands, persecution and expression of racism and intolerance of our peoples and our lives. Lastly, the announcement by the Health Minister, Luiz Henrique Mandetta, further aggravated the dismantling, when he announced changes in indigenous health care, aiming at municipalization, with a clear intention to dismantle the National Policy on Health Care for Indigenous Peoples (PNASPI). leading to the extinction of the indigenous health subsystem, an historic achievement and result of many struggles of the indigenous movement.

It whithin this context that the 15th Free Land Camp takes place. A space that will require of us reaction with wisdom during the three intense days.

For ATL 2019, which is already the main and largest Assembly of indigenous peoples in Brazil, it is important that all of them pay attention to the following general guidelines:

1. The ATL will take place from April 24 to 26 in Brasilia. The location will be informed later.
2. The arrival will be on the evening of the 23rd and the morning of the 24th. It is important that all the delegations calculate well the travel time not to arrive before and not much later.
3. All participants need to bring their camping kit (tent, mat, blanket, cups, cutlery and toiletries). This material will not be available this year.
4. Each delegation, state or region, must bring non-perishable food and whoever can bring their kitchen to prepare their own food.
5. Whoever takes daily or continuous medications, bring your full medication.
6. Each delegation should present people to join the cleaning, safety and health teams for the sake of our own space.
7. No extra-shedule activities will be permitted within the ATL space, whether it’s saling, debates, hearings, or commemoration wise.
8. We will jointly build and jointly watch over our mobilization of struggle.
9. The mobilization will take place in Brasilia, but we advise that each state and region that can, also carry out local mobilizations.

Indigenous blood no more droplets!

APIB Executive Coordination

Brasília, April 1, 2019

ARTICULATION OF THE INDIGENOUS PEOPLES OF BRAZIL
APOINME – ARPIN SUDESTE – ARPINSUL – COMMISSION GUARANI YVYRUPA – COUNCIL OF PEOPLE TERENA – ATY GUASU – COIAB

Llamada Campamento Tierra Libre 2019

Llamada Campamento Tierra Libre 2019

Estimades Parientes

El año 2019 comenzó en un contexto gravísimo. Ya en el primer día después de su asunción, el Presidente Jair Bolsonaro soltó la MP 870, cuya medida desmonta la FUNAI, órgano responsable de la política indigenista del Estado brasileño, transfiriendo la del Ministerio de Justicia al recién creado Ministerio de la Mujer, Familia y Derechos Humanos, comandado por la Ministra Damares Alves. Esta misma medida retiró las atribuciones de demarcación de tierras indígenas y licenciamiento ambiental en las Tierras indígenas de dicha organizacción, la FUNAI y la entregó a la Secretaría de Asuntos Fundiarios del Ministerio de Agricultura Pecuaria y Abastecimiento-MAPA, bajo mando de la bancada ruralista que responde a los intereses del agronegocio. De ahí se siguió una serie de ataques e invasiones articuladas contra las tierras indígenas, persecución y expresión de racismo e intolerancia a nuestros pueblos y nuestras vidas. Por último, el anuncio del Ministro de Salud Luiz Henrique Mandetta, agravó aún más el desmonte, cuando anunció cambios en la atención a la salud indígena, buscando la municipalización, en una clara intención de desmontar la Política Nacional de Atención a la Salud de los Pueblos Indígenas (PNASPI), llevando la extinción del subsistema de salud indígena SESAI, una conquista histórica y resultado de muchas luchas del movimiento indígena.

Es en este contexto que tendrá lugar el 15 ° Campamento Tierra Libre, que va a exigir de nosotres reacción con sabiduría durante los tres días intensos.

Para el ATL 2019 que ya es la principal y la mayor Asamblea de los pueblos indígenas de Brasil, es importante que todas y todos estén atentos a las orientaciones generales a seguir:

1. El ATL tendrá lugar en el período del 24 al 26 de abril en Brasilia. El local será informado posteriormente.
2. La llegada será la noche del día 23 y la mañana del día 24. Es importante que todas las delegaciones calculen bien el tiempo de viaje para no llegar antes y ni mucho después.
3. Todas y todos los participantes necesitan traer su kit campamento (tienda, colchoneta, manta, vaso, plato, cuchara y material de higiene personal). Este año no habrá disponibilidad de estos materiales por parte de la organización.
4. Cada delegación, estado o región, deberá traer alimentos no perecederos y quien pueda, traer también su cocina para preparar su propio alimento.
5. Quien haga uso de medicamentos de uso diario o continuo, debe traer su medicación completa.
6. Cada delegación deberá presentar personas para componer equipos de limpieza, seguridad y salud para el buen funcionamiento y seguridad de nuestro espacio.
7. No se permitirán actividades fuera de programación dentro del espacio del ATL, ya sea para la venta, debate, audiencias o conmemoración.
8. Vamos a construir juntos y cuidar de forma compartida nuestra movilización de lucha.
9. La movilización tendrá lugar en Brasilia, pero orientamos que cada estado y región que pueda, realice también movilizaciones locales.

¡Sangre indígena, ninguna gota más!

Coordinación Ejecutiva de la APIB

Brasilia, 1 de abril de 2019

ARTICULAÇÃO DOS POVOS INDÍGENAS DO BRASIL
APOINME – ARPIN SUDESTE – ARPINSUL – COMISSÃO GUARANI YVYRUPA – CONSELHO DO POVO TERENA – ATY GUASU – COIAB

Indígenas de todo Brasil se reunirán en Brasilia para denunciar ataques y reafirmar resistencia

Indígenas de todo Brasil se reunirán en Brasilia para denunciar ataques y reafirmar resistencia

La movilización nacional sucede en medio de una de las mayores ofensivas contra los derechos indígenas de las últimas décadas.

El Campamento Tierra Libre (ATL) reunirá en Brasilia miles de líderes indígenas de todo el país del 24 al 26 de abril. La mayor movilización de pueblos indígenas de Brasil se realizará en medio de una gran ofensiva contra sus derechos, amenazas y violencia contra líderes y el desmonte de los órganos responsables por las políticas públicas indigenistas. Este año, el mote del campamento es “Sangre indígena. En las venas, la lucha por la tierra y territorio”.

Con fuerte carácter de resistencia, su objetivo es reunir liderazgos de los pueblos indígenas de las cinco regiones de Brasil y aliados de todo el mundo, entre ellos, líderes y lideresas indígenas de la Coica (Coordinación de las Organizaciones Indígenas de la Cuenca Amazónica), AMPB (Alianza Mesoamericana de Pueblos y Bosques), AMAN (Alianza de los Pueblos Indígenas del Archipiélago de Indonesia) y otros para articular estrategias de lucha y visibilizar la realidad brasileña, denunciando los constantes y crecientes ataques. Estará en la agenda del encuentro: la transferencia de la FUNAI del Ministerio de Justicia al Ministerio de la Mujer, la Familia y los Derechos Humanos; la municipalización de la salud indígena; la propuesta de establecer un Marco Temporal (una tesis político-jurídica inconstitucional, según la cual los pueblos indígenas sólo tendrían derecho a las tierras que estaban bajo su posesión el 5 de octubre de 1988); los cambios en el poder Ejecutivo, con la transferencia de poder de demarcación detierras indígenas para el Ministério de Agricultura bajo comando de la bancada ruralista del Congreso; la intensificación de las invasiones de tierras indígenas y las amenazas a los liderazgos, entre otros.

Durante los tres días del ATL se producirán marchas, actos públicos, audiencias con autoridades, asambleas y debates. El ATL 2019 es realizado por la Articulación de los Pueblos Indígenas de Brasil (APIB) con el apoyo de organizaciones indígenas, indigenistas y socioambientales, movimientos del campo y de la ciudad y apoyadores de la sociedad civil.

En menos de 90 días de Gobierno Bolsonaro los ataques a los derechos indígenas ya desmontaron 30 años de política indigenista:

1 – Transferencia de la FUNAI fuera de la órbita del Ministerio de Justicia
2 – Entrega de las carteras de la Demarcación y licenciamiento ambiental para los ruralistas (MAPA – Ministerio de Agricultura, Ganadería y Abastecimiento)
3 – Extinción de la SECADI – Secretaría de Educación Continuada, Alfabetización, Diversidad e Inclusión (SECADI / MEC)
4 – Extinción del Consea – Consejo Nacional de Seguridad Alimentícia y Nutricional
5 – Aumento de los conflictos territoriales debido al discurso que afirma “no habrá un centímetro más de tierra demarcada”
6 – Negociación y entrega de la Amazonía a intereses y corporaciones nacionales e internacionales
7 – Articulación intensa para la Reforma de la Previdencia que es en realidad el fin de la previdencia pública
8 – Liberación del porte de armas, posibilitando así que en el campo la violencia aumente y los riesgos a los indígenas también
9 – Decisión por la municipalización de la salud indígena saliendo de la órbita del Gobierno Federal, acabando con la SESAI – La Secretaría Especial de Salud Indígena.
10 – Explotación y mega-emprendimientos que impactan directamente las Tierras Indígenas con consecuencias irreversibles para el medio ambiente, la cultura y el modo de vida de nuestros pueblos.
11 – Establecimiento de un nuevo marco legal, a través de medidas administrativas, jurídicas y legislativas que afrontan o suprimen el derecho originario de nuestros pueblos, el derecho de ocupación tradicional, de posesión y usufructo exclusivo de nuestras tierras, territorios y bienes naturales.