Indígenas pedem aos EUA para participar de plano para Amazônia

Indígenas pedem aos EUA para participar de plano para Amazônia

Via Valor Econômico  

Representantes de povos indígenas do Brasil estão pedindo ao governo dos Estados Unidos para serem incluídos na elaboração do plano para proteção da Amazônia que está em discussão com o governo brasileiro.

A iniciativa se concretizou em uma carta da Articulação dos Povos Indígenas do Brasil (Apib), entidade que agrupa o maior número de organizações indígenas no país, e foi enviada em março ao presidente Joe Biden e à vice- presidente Kamala Harris.

“Há uma grande mobilização para abrir um diálogo com o governo americano sobre as pautas ambientais”, disse ao Valor o advogado Dinaman Tuxá, mestre em desenvolvimento sustentável pela Universidade de Brasília e coordenador da Apib. “É legítimo pedir que os EUA abram este canal com os povos indígenas, que são muito impactados com a pauta de retrocesso ambiental do governo Bolsonaro”, continua.

Na carta, os indígenas lembram que a conservação das florestas é maior nos territórios indígenas, mencionam seu “papel estratégico e fundamental para a preservação da Amazônia” e solicitam um canal direto de comunicação com a equipe responsável por implementar a ordem executiva de Biden de combater a crise climática nos EUA e no exterior.

“Para assegurar e cobrar que o Estado brasileiro volte a fazer uso de suas legislações ambientais e suas diversas agências de proteção, é essencial incluir os povos indígenas na mesa de negociação e elaboração de estratégias”, diz o texto. Segundo a Apib, atualmente 70% dos processos de demarcação de terras indígenas estão paralisados.

“Estamos vivenciando o pior cenário político e que se agrava com a pandemia. Garimpeiros e madeireiros não fizeram home office e foram um dos principais vetores de entrada da doença nas terras indígenas”, ressalta o advogado de origem tuxá, povo indígena que vive na Bahia, Pernambuco e Minas Gerais.

Segundo dados da Apib, até o dia 6 de abril havia 51.988 indígenas contaminados pela covid em 163 povos. Morreram 1.034 Indígenas.

A vacinação alcançou 55% das aldeias até o momento, segundo a Secretaria Especial de Saúde Indígena (Sesai). Os Indígenas reivindicam que todos sejam vacinados prioritariamente, o que deve incluir os que vivem nas cidades e em áreas não demarcadas. Segundo Dinaman Tuxá, os indígenas receberam 400 mil doses de vacinas. “Mas temos uma população que ultrapassa os 900 mil. Estamos na luta para ter todos os indígenas vacinados, inclusive os que estão em contexto urbano. Sabemos dos riscos desta doença.”

Na carta ao governo americano, os representantes da Apib mencionam o PL-191/2020, que tramita na Câmara e permite mineração e outras atividades econômicas em terras indígenas. Dizem que, se aprovado, “afetaria direta e indiretamente 863.000 km2 de florestas”. Citam, ainda, que a mineração contamina os rios e é vetor de desmatamento.

“Enviamos esta carta apontando os riscos e os retrocessos e trazendo para a discussão pontos cruciais, como a mineração em terras indígenas”, continua o líder tuxá. Na carta da Apib, os indígenas pedem ao Departamento do Tesouro dos EUA e outras agências que monitorem e promovam transparência de instituições financeiras e importadores com “relação direta ou indireta com a Amazônia”. Diz o texto: “Sua administração deve garantir que os produtos importados pelos EUA não contribuam para a destruição da Amazônia ou para violações dos direitos das comunidades indígenas ou tradicionais”.

Union des peuples autochtones et lutte contre les virus qui nous tuent

Union des peuples autochtones et lutte contre les virus qui nous tuent

Déclaration de l’Avril Autochtone – Campement Terre libre, 2021

 

Il y a 520 ans, l’invasion européenne de nos territoires traditionnels a décimé des millions d’habitants premiers et a fait disparaître des milliers de peuples, de cultures et de langues autochtones. Un génocide qui est l’une des calamités les plus tragiques jamais connues dans l’histoire de l’humanité.

Pour les colonisateurs et leurs descendants, cependant, le projet de mort fut considéré comme une réussite, les meurtriers étant récompensés avec l’occupation de nos terres et territoires. Depuis lors, nous avons été victimes de pillage, de dépossession, de destruction, de violence, de préjugés, de discrimination, de racisme, bref, de politiques et de pratiques ethnocidaires et génocidaires.

Dans toutes les phases de l’histoire du Brésil, la politique indigéniste, accompagnant le processus continu de métamorphose du capitalisme, a servi à nous éteindre physiquement ou culturellement, par le biais de l’assimilation et de l’intégration, des expéditions de “chasse aux Indiens”, des guerres forgées, des déplacements, du régime civilo-militaire, de l’expulsion de nos territoires, des persécutions, des assassinats et des massacres.

La Constitution fédérale de 1988 a mis fin à cette histoire écrite dans le sang de nos ancêtres. Après d’intenses mobilisations et luttes de la part de nos peuples et de nos dirigeants, la loi principale du Brésil a fini par reconnaître que le pays est divers, multiethnique et multiculturel, consacrant notre droit d’exister en tant que parties de l’État, en autonomie et en maintenant notre identité et nos différences. La Constitution a ainsi reconnu les peuples, nos coutumes, nos langues, nos croyances, nos traditions et notre droit aux terres que nous occupons traditionnellement. Ce droit est originel, inné, congénital, c’est-à-dire qu’il trouve son origine avant la constitution de l’État national. Grâce à ces reconnaissances, nos peuples ont obtenu le droit à des politiques publiques différenciées, telles que la délimitation et la protection des terres, l’éducation scolaire autochtone et les soins de santé, par le biais du sous-système actuellement géré par le Secrétariat spécial de la santé autochtone (SESAI) et les Districts spéciaux de la santé autochtone (DSEI).

Cependant, l’État brésilien, ses élites et les gouvernements successifs nous ont toujours traités comme des obstacles à leurs projets de développement, d’occupation et de mort. Cela explique pourquoi l’État ne s’est jamais structuré pour respecter et concrétiser les principes constitutionnels.

Durant la période démocratique du Brésil, et jusqu’à la rupture institutionnelle du coup d’État de 2016, nous avons obtenu, toujours en luttant, quelques avancées comme la délimitation des Terres Autochtones, la participation aux instances de délibération et de contrôle social des politiques nous concernant, dont la Commission nationale de politique autochtone (CNPI) est la traduction la plus aboutie ; la création du SESAI ; l’élaboration et la promulgation de la Politique nationale de gestion territoriale et environnementale des Terres Autochtones (PNGATI) et la non-viabilité des initiatives législatives anti-autochtones telles que la PEC 215 et la PL pour l’exploitation minière en Terres Autochtones.

Avec l’élection de l’actuel président, Jair Bolsonaro, nos peuples sont une fois de plus la cible d’un projet de mort qui, comme à l’époque de l’invasion coloniale européenne, vise à nous usurper, à nous évincer et à nous chasser de nos territoires. Ce projet est en faveur de l’empire du capital : l’agronégoce, l’exploitation minière, l’élevage de bétail, l’exploitation forestière et tant d’autres façons de détruire la Mère Nature, avec laquelle nous courons le risque de mourir ensemble, physiquement et/ou culturellement, puisque nous en faisons partie.

Cette politique, que nous avons dénoncée à plusieurs reprises comme génocidaire et écocidaire, a trouvé dans la pandémie de Covid-19 un terrain fertile pour ” faire passer la pilule “, ce qui a conduit à une augmentation de la violence et des conflits, y compris entre proches, conflits alimentés par le gouvernement lui-même afin de diviser, affaiblir et démobiliser nos peuples, organisations et leaderships dans la lutte permanente pour défendre et faire respecter les droits fondamentaux.

 

Les virus qui nous tuent,!

 

Nous dénonçons la campagne diffamatoire d’intimidation et de criminalisation promue par les membres du gouvernement actuel contre notre mouvement et nos dirigeants. La négligence et le mépris de cette politique haineuse et raciste pratiquée contre nos peuples sont encore plus évidents dans ce contexte de pandémie.

Le gouvernement fédéral est le principal agent transmetteur de la Covid-19 parmi les peuples autochtones. En l’absence de politiques efficaces pour faire face à la pandémie, nous affirmons que le gouvernement Bolsonaro a négligé son obligation de protéger les travailleurs et les usagers du sous-système de santé autochtone et, de cette manière, a favorisé l’entrée du virus dans divers territoires. Nous soulignons qu’il est de l’obligation de l’organisme gestionnaire, le Secrétariat Spécial pour la Santé autochtone (SESAI), de fournir les produits, la formation et les protocoles appropriés pour la sécurité de ses travailleurs et utilisateurs.

Avec des discours chargés de racisme et de haine, Bolsonaro stimule la violence contre nos communautés et paralyse les actions de l’État qui devrait promouvoir l’assistance, la protection et la garantie des droits. Il tente de saisir “l’opportunité” de cette crise pour faire avancer une série de décrets, d’ordonnances, d’instructions normatives, de mesures provisoires et de projets de loi qui tentent de légaliser les crimes et de diminuer les droits constitutionnels des peuples autochtones.

La politique génocidaire de Bolsonaro pendant la pandémie de Covid-19 est renforcée par des actions répétées de réfutation du vaccin, qui est la principale arme contre le virus, et par la négligence dans la gestion de la campagne de vaccination. La volonté du gouvernement de ne vacciner que les autochtones vivant dans des villages situés sur des terres ratifiées est une autre action violente puisqu’elle exclut les autochtones vivant dans des zones urbaines, des territoires repris et des Terres Autochtones en cours de démarcation.

Avec cette décision, l’obscurantisme, l’ignorance et l’autoritarisme, qui marquent la dictature odieuse du gouvernement de Jair Bolsonaro, se traduisent par un plan de mort contre les peuples autochtones du Brésil, puisque le plan de vaccination exclut 42,3% d’une population estimée à 896 900 par le recensement démographique réalisé par l’IBGE, en 2010. Comme si cela ne suffisait pas, des secteurs alliés, des membres du gouvernement et Bolsonaro lui-même ont diffusé d’innombrables désinformations et mensonges parmi les communautés autochtones, incitant de nombreuses personnes à rejeter le vaccin contre le virus du Covid-19.

 

Nous avons décidé de ne pas mourir !

 

Face au scénario de violence qui nous encercle et aux nombreuses vies perdues tout au long de la pandémie, nous, l’Articulation des peuples autochtones du Brésil (APIB), ainsi que toutes nos organisations de base, avons renforcé notre engagement à lutter pour la vie de nos peuples.

Tout au long de la pandémie, nous avons réinventé nos mobilisations en ligne et renouvelé nos stratégies de lutte. Nous avons créé le plan d’urgence autochtone pour surmonter les obstacles sanitaires dans des centaines de territoires. Nous avons assuré la sécurité alimentaire de plus de 10 000 familles. Nous avons distribué plus de 300 000 équipements de sécurité sanitaire, soutenant ainsi les équipes sanitaires autochtones dans tout le pays.   Nous avons obtenu la reconnaissance du Tribunal Fédéral Supérieur d’une manière sans précédent, qui a admis l’APIB en tant qu’entité pouvant déposer des actions directes devant la principale cour de justice du pays et nous avons remporté une victoire avec l’ADPF 709, qui oblige le gouvernement fédéral à adopter des mesures pour protéger les peuples autochtones.

La pandémie n’est pas terminée et la violence reste intense. Nous devons être unis et mobilisés. C’est dans ce sens que nous de l’APIB, avec nos organisations de base, appelons à la 17ème Rencontre Terra Livre 2021, pour renforcer les jours de lutte de l’Avril Autochtone.

Après le pire mois de mars de nos vies, nous apporterons en avril la plus grande mobilisation de nos luttes ! Nous avons vu plus de 1000 de nos concitoyens succomber à la pandémie de covid-19 et nous ressentons la douleur de la perte de nos aînés. Mais nous, les peuples autochtones, avons aussi la force de nos ancêtres à nos côtés.

Peuples autochtones, ceci est un appel à notre unité. Nous devons être organisés et mobilisés pour la vaccination de toutes et de tous, pour la garantie de nos droits fondamentaux, notamment notre droit territorial brutalement massacré par ce gouvernement néo-fasciste, et pour le bien vivre de notre Terre Mère.

PLUS JAMAIS DE BRÉSIL SANS NOUS ! C’est une déclaration que nous renforçons année après année. Nous sommes dans les réseaux, les villages, les universités, les villes, les mairies, les chambres législatives fédérales, des Etats et municipales et nous continuerons à lutter contre le racisme et la violence qui opprime et tue.

Dans un monde malade et face à un projet de mort, notre combat reste celui de la vie, contre tous les virus qui nous tuent!

Pour la vie et la continuité historique de nos peuples, “Dites au peuple d’avancer”.

Notre combat est toujours pour la vie, pas seulement contre un virus!

 

Brésil, le 5 avril 2021

APIB – Articulation des peuples autochtones du Brésil

 

Les organisations régionales de base de l’APIB :

 

  • APOINME – Articulation des peuples autochtones du Nord-Est, de Minas Gerais et d’Espírito Santo
  • ARPIN SUDESTE – Articulation des peuples autochtones du Sud-Est
  • ARPINSUL – Articulation des peuples autochtones du Sud
  • ATY GUASU – Grande Assemblée du peuple Guarani
  • Commission Guarani Yvyrupa
  • Conseil du peuple Terena
  • COIAB – Coordination des organisations autochtones de l’Amazonie brésilienne
  • MNI – Mobilisation nationale autochtone
UNIÃO E LUTA DOS POVOS INDÍGENAS CONTRA OS VÍRUS QUE NOS MATAM

UNIÃO E LUTA DOS POVOS INDÍGENAS CONTRA OS VÍRUS QUE NOS MATAM

Declaração do Abril Indígena – Acampamento Terra Livre 2021

Há 520 anos a invasão europeia aos nossos territórios tradicionais dizimou milhões de habitantes originários e fez desaparecer milhares de povos, culturas e línguas. Um genocídio que é uma das mais trágicas calamidades conhecidas na história da humanidade. 

 

Para os colonizadores e seus descendentes, no entanto, o projeto de morte foi compreendido como bem sucedido, onde os assassinos  foram premiados com a ocupação das nossas terras e territórios. Desde então somos vítimas do despojo, do esbulho, da destruição, da violência, do preconceito, da discriminação, do racismo,  enfim, de políticas e práticas etnocidas e genocidas.

 

Em todas as fases da história brasileira, a política indigenista, acompanhando o processo contínuo de metamorfose do capitalismo, serviu para nos extinguir física ou culturalmente, por meio do assimilacionismo e integracionismo, das expedições de “caça de índios”, guerras forjadas, remoções, do regime civil-militar, da expulsão dos nossos territórios, perseguições, assassinatos e massacres.

 

A Constituição Federal de 1988 deu um basta a essa  história escrita com o sangue dos nossos ancestrais. Após intensas mobilizações e lutas dos nossos povos e lideranças, a principal lei do Brasil passou a  reconhecer que o país é diverso, multiétnico e pluricultural, consagrando o nosso direito a existir como partes do Estado, com autonomia e mantendo nossa identidade e nossas diferenças. A Constituição reconheceu, assim, aos povos, os nossos costumes, línguas, crenças, tradições e direito às terras que tradicionalmente ocupamos. Sendo este o direito original, nato, congênito, ou seja, de origem anterior  à constituição do Estado nacional. Em decorrência desses reconhecimentos, os nossos povos conquistaram o direito a políticas públicas diferenciadas, tais como a demarcação e proteção das terras, a educação escolar indígena e o atendimento à saúde, por meio do subsistema gerido, atualmente, pela Secretaria Especial de Saúde Indígena (SESAI) e os Distritos Sanitários Especiais Indígenas (DSEIs).

Porém, o Estado Brasileiro, as suas elites e sucessivos governantes, sempre nos trataram como empecilhos a seus projetos de desenvolvimento, de ocupação e de morte. Daí pode ser compreendido o porquê do Estado nunca ter se estruturado para cumprir e tornar realidade os preceitos constitucionais.

Durante a vida democrática do Brasil, até  a ruptura institucional como golpe de 2016, conquistamos alguns avanços, sempre com muita luta, tais como: a demarcação de terras indígenas, a participação em instâncias de deliberação e controle social das políticas que nos dizem respeito, tendo como máxima expressão a Comissão Nacional de Política Indigenista (CNPI); a criação da SESAI; a construção e promulgação da Política Nacional de Gestão Territorial e Ambiental das Terras Indígenas (PNGATI) e a inviabilização de iniciativas legislativas anti-indígenas como a PEC 215 e o PL de mineração em terras indígenas.

Com a eleição do atual presidente, Jair Bolsonaro, os nossos povos foram mais uma vez alvejados por um projeto de morte, que, como nos tempos da invasão colonial europeia, destina-se a usurpar, esbulhar e nos enxotar dos nossos territórios.. Tal projeto se dá em favor do império do capital: do agronegócio, da mineração, da pecuária, da exploração madeireira e tantas outras modalidades de destruição da Mãe Natureza, com a qual correremos o risco de morrer juntos, física e/ou culturalmente, uma vez que fazemos parte dela. 

Essa política, que nós temos denunciado reiteradamente como genocida e ecocida, encontrou na Pandemia da Covid-19 um solo fértil para “passar a boiada”, o que tem levado ao aumento da violência e dos conflitos, inclusive entre parentes, conflitos esses alimentados pelo próprio governo com objetivo de dividir, enfraquecer e desmobilizar os nossos povos, organizações e lideranças na batalha contínua de defender e garantir o respeito a direitos fundamentais.

Os vírus que nos matam!

Denunciamos a campanha difamatória, de intimidação e criminalização promovida por membros do atual governo contra o nosso movimento e os nossos dirigentes. A negligência e descaso dessa política de ódio e racista praticada contra os nossos povos ficou ainda mais evidente neste contexto de pandemia. 

O Governo Federal é o principal agente transmissor da Covid-19 entre os povos indígenas. Sem políticas efetivas para o enfrentamento da pandemia, afirmamos que o governo Bolsonaro negligenciou sua obrigação de proteger os trabalhadores e usuários do Subsistema de Saúde Indígena e, dessa forma, favoreceu a entrada do vírus em diversos territórios. Ressaltamos que é obrigação do órgão gestor, a Secretaria Especial de Saúde Indígena (SESAI), prover os insumos, o treinamento e os protocolos adequados para a segurança de seus trabalhadores e usuários.

Com discursos carregados de racismo e ódio, Bolsonaro estimula a violência contra nossas comunidades e paralisa as ações do Estado que deveriam promover assistência, proteção e garantias de direitos. Tenta aproveitar a “oportunidade” dessa crise para avançar com uma série de decretos, portarias, instruções normativas, medidas provisórias e projetos de lei que tentam legalizar crimes e diminuir os direitos constitucionais dos povos indígenas.

A política genocida de Bolsonaro durante a pandemia da Covid-19 é reforçada com seguidas ações de negação da vacina, que é a principal arma de combate ao vírus, e a negligência na gestão da campanha de imunização. A  determinação do governo de vacinar apenas indígenas que moram em aldeias de terras homologadas é outra ação de violência, já que exclui parentes que vivem em áreas urbanas, retomadas e terras indígenas em processo de demarcação. 

Com essa decisão, o obscurantismo, a ignorância e o autoritarismo, que marcam a hedionda ditadura do governo de Jair Bolsonaro, se traduzem num plano de morte contra os povos indígenas do Brasil, uma vez que o plano de imunização exclui 42,3% de uma população estimada em 896,9 mil pelo censo demográfico realizado pelo IBGE em 2010. Como se não bastasse, setores aliados, membros do governo e o próprio Bolsonaro propagam junto às comunidades indígenas incontáveis desinformações e  mentiras que induzem muitos parentes a rejeitarem a vacina contra Covid-19. 

Decidimos não morrer!

Diante de todo esse cenário violento  que nos cerca e das muitas vidas perdidas ao longo da pandemia, nós da Articulação dos Povos Indígenas do Brasil (Apib), juntamente com todas as nossas organizações de base, reforçamos nosso compromisso de lutar pela vida dos nossos povos. 

Ao longo da pandemia, reinventamos nossas mobilizações online e renovamos as estratégias de luta. Criamos o plano Emergência Indígena para apoiar as barreiras sanitárias em centenas de territórios. Garantimos a segurança alimentar de mais de 10 mil famílias. Distribuimos mais de 300 mil equipamentos de segurança em saúde, apoiando equipes da saúde indígena em todo o país.   Conquistamos de forma inédita o reconhecimento do Supremo Tribunal Federal, que admitiu a Apib como entidade que pode entrar com ações diretas na principal corte de justiça do país e conquistamos uma vitória com a ADPF 709, que obriga o Governo Federal a adotar medidas de proteção aos povos indígenas.

A pandemia não acabou e as violências seguem intensas. Precisamos estar unidos e mobilizados, nesse sentido nós da Apib, com nossas organizações de base, convocamos o 17º Acampamento Terra Livre 2021, para fortalecermos as jornadas de lutas do Abril Indígena. 

Após o pior março das nossas vidas, traremos o abril de maior mobilização das nossas lutas! Vimos mais de 1000 dos nossos caírem para a pandemia da covid-19, e sentimos a dor da perda de nossos velhos. Mas nós, povos indígenas, também temos ao nosso lado a força dos ancestrais. 

Parentes, esse é um chamado pela nossa união. Precisamos estar organizados e mobilizados pela vacinação de todos os indígenas, pela garantia dos nossos direitos fundamentais, em especial do nosso direito territorial brutalmente massacrado por este governo neofacista, e pelo bem viver da nossa Mãe Terra. 

NUNCA MAIS UM BRASIL SEM NÓS! Essa é uma afirmação que fortalecemos ano após ano. Estamos nas redes, aldeias, universidades, cidades, prefeituras, câmaras legislativas federais, estaduais e municipais e seguiremos lutando contra o racismo e a violência que oprime e mata. 

Em um mundo doente e enfrentando um projeto de morte, nossa luta ainda é pela vida, contra todos os vírus que nos matam! 

Pela vida e continuidade histórica dos nossos povos, “Diga ao povo que Avance”.

A nossa luta ainda é pela vida, não apenas um vírus!

Brasil, 05 de Abril de 2021

Apib – Articulação dos Indígenas do Brasil 

Organizações regionais de base da Apib: 

APOINME – Articulação dos Povos Indígenas do Nordeste, Minas Gerais e Espírito Santo

ARPIN SUDESTE – Articulação dos Povos Indígenas do Sudeste

ARPINSUL – Articulação dos Povos Indígenas do Sul

ATY GUASU – Grande Assembléia do povo Guarani

Comissão Guarani Yvyrupa 

Conselho do Povo Terena 

COIAB – Coordenação das Organizações Indígenas da Amazônia Brasileira

MNI – Mobilização Nacional Indígena

 

Frente Parlamentar Indígena manifesta apoio a Apib e a Sônia Guajajara

Frente Parlamentar Indígena manifesta apoio a Apib e a Sônia Guajajara

A Frente Parlamentar Mista em Defesa dos Direitos dos Povos Indígenas (FPMDDPI) manifesta seu repúdio à carta do grupo intitulado “agricultores e produtores indígenas”, publicada no dia 29 de março no site da Fundação Nacional do Índio (Funai). O documento traz ataques e inverdades contra a coordenadora executiva da Articulação dos Povos Indígenas do Brasil (APIB), Sônia Guajajara.

A carta, destinada a instituições europeias, assinada por três porta-vozes do Grupo de Agricultores e Produtores Indígenas, desfere ataques à mais importante organização indígena do país, que no contexto pandêmico vem fazendo o enfrentamento necessário na defesa da vida dos povos indígenas.

A APIB é uma instância de referência nacional do movimento indígena no Brasil, criada de baixo pra cima. A organização aglutina organizações regionais indígenas e nasceu com o propósito de fortalecer a união dos povos, a articulação entre as diferentes regiões e organizações indígenas do país, além de mobilizar os povos e organizações indígenas contra as ameaças e agressões aos direitos indígenas.

A Frente Parlamentar reforça, ainda, a representatividade da Apib na luta dos povos indígenas. Fazem parte da APIB as seguintes organizações indígenas regionais: Articulação dos Povos Indígenas do Nordeste, Minas Gerais e Espírito Santo (APOINME), Conselho do Povo Terena, Articulação dos Povos Indígenas do Sudeste (ARPINSUDESTE), Articulação dos Povos Indígenas do Sul (ARPINSUL), Grande Assembléia do povo Guarani (ATY GUASU), Coordenação das Organizações Indígenas da Amazônia Brasileira (COIAB) e Comissão  Guarani Yvyrupa.

A FPMDDPI manifesta solidariedade a Apib e a Sônia Guajajara e repudia a tentativa de criminalização e deslegitimação de organizações que lutam pelos direitos dos povos indígenas no Brasil veiculada nos sites oficias do Governo Federal.

Carta de apoio ao Movimento Indígena e a nossa Liderança Sônia Guajajara

Carta de apoio ao Movimento Indígena e a nossa Liderança Sônia Guajajara

Macapá/AP, 31 de março de 2021

Em carta publicada pela Fundação Nacional do Índio (Funai) no dia 29 de março de 2021, um pequeno grupo de agricultores, que se intitula como porta vozes dos agricultores e produtores indígenas, de representatividade questionável, proferiu palavras de intimidação, criminalização e difamação contra a coordenadora executiva da Articulação dos Povos Indígenas do Brasil (APIB), a nossa legítima liderança representativa, Sônia Guajajara, estendendo seus ataques também a APIB, organização da qual fazemos parte e pela qual nos sentimos legitimamente representados. Além disso, a deputada federal Carla Zambeli (PSL) mostrou-se apoiadora dessa iniciativa, o que consideramos no mínimo lamentável. Repudiamos veementemente esses constantes ataques que o movimento indígena vem recebendo quase que diariamente, promovidos inclusive pelo Governo Federal, ao manipular pequenos grupos de indígenas. Por mais de uma vez, se apresenta como inimigo declarado dos povos indígenas.

A Articulação dos Povos e Organizações Indígenas do Amapá e Norte do Pará ( APOIANP) é uma das instâncias legítimas de articulação e coordenação do movimento indígena. Hoje, congrega 15 organizações indígenas de base e 13 povos indígenas que vivem no extremo norte do Brasil, mas especificamente nos estados do Amapá e norte do Pará. O processo de criação dessa articulação ocorreu com uma ampla discussão que contou com a participação de caciques e lideranças indígenas dos povos e organizações das quatro regiões de nossa base: Parque Indígena do Tumucumaque, Rio Parú D’Este, Oiapoque e Wajãpi. Somos parte de uma grande rede, legítima e articulada, do movimento indígena amazônico e nacional, que congrega a Coordenação das Organizações Indígenas da Amazônia Brasileira (COIAB), e que, por sua vez, integra a APIB. Ao contrário do que a carta apresenta, essa rede de articulação dos povos e movimento indígena brasileiro é reconhecida local, estadual, regional, nacional e internacionalmente pelos povos indígenas, organizações representativas, governos, parceiros e aliados em todo mundo, e sua cobertura abrange todo o território nacional através da aglutinação das seguintes organizações regionais: Conselho do Povo Terena, Articulação dos Povos Indígenas do Sudeste (ARPINSUDESTE), Articulação dos Povos Indígenas do Sul (ARPINSUL), Grande Assembléia do povo Guarani (ATY GUASU), Coordenação das Organizações Indígenas da Amazônia Brasileira (COIAB) e Comissão Guarani Yvyrupa.

As lideranças representativas de nossas organizações e articulações, que estão na linha de frente da nossa luta em todos os níveis do movimento indígena, são lideranças legitimamente escolhidas através de uma dinâmica de organização social pertencente a cada povo, região, colegiado, organização e movimento indígena.

Seguindo esse processo legítimo de escolha das nossas representatividades, informamos que a guerreira Sônia Guajajara foi eleita, por unanimidade, na XI Assembleia Geral Ordinária da COIAB, que contou com a participação de cerca de 800 lideranças indígenas legítimas, com representatividade das 48 regiões de base da COIAB à época. Esse evento foi realizado no período de 28 à 30 de agosto de 2017, na Aldeia Sede da Terra Indígena Alto Rio Guamá, no estado do Pará.

Tais ataques contam com manobras inescrupulosas, de manipulação de uma minoria de indígenas, que busca apenas atender a interesses escusos do próprio governo, além de  parte de grupos historicamente inimigos dos povos indígenas do Brasil e que hoje estão instalados nos porões do poder Executivo Federal e do Congresso Nacional, visando somente prejudicar os direitos coletivos, constitucionais, consuetudinários e históricos dos povos indígenas. Nossa carta de apoio tem caráter informativo, e gostaríamos de direcionar parte dela, como contribuição para elucidar alguns pontos apresentados pelos porta vozes dos agricultores indígenas. São eles: que existe uma estrutura organizacional que dá suporte as tomadas de decisão da coordenadora executiva da APIB e com isso esclarecemos que a Sra. Sônia Guajajara não fala por si só, que ela tem o apoio da APIB e toda rede do movimento indígena ligada a ela; que todas essas articulações aqui apresentadas tem suas coordenações executivas eleitas através de  que todas essas articulações aqui apresentadas tem suas coordenações executivas eleitas através de assembleias indígenas; que inserimos informações suficiente para mostrar que a APIB é a instância de referência nacional do movimento indígena no Brasil, que não somos povos desavisados e desconhecedores das atuações da coordenadora; que o estilo de vida que escolhemos seguir como indígenas, seja vivendo em aldeias ou em cidades, pode dificultar, mas não nos impede de estar ativos e atentos ao que vem acontecendo em nosso país e nos movimentos indígenas e suas lutas e que para um bom observador, ter uma representante indígena como candidata a vice presidência da república deveria ser encarado como um feito positivo, o suficiente para ter noção da dimensão da representatividade que essa cidadã alcançou nacionalmente.

Aproveitamos para pedir a Funai que reflita sobre a ação de disseminar e promover notas como essa. Uma coisa é tentar incentivar atividades produtivas em Terras Indígenas, com foco na sustentabilidade, outra é disseminar materiais com teor agressivo contra as representações dos movimentos indígenas nacionais, que tomam como base acusações infundadas.

Reafirmamos aqui o nosso repúdio e menosprezo a essa minoria, aos seus grupos de aliados e apadrinhados políticos, e reiteramos todo o apoio, as nossas lideranças e organizações indígenas, conclamando aos povos indígenas do Brasil que permaneçamos firmes e fortes em nossa luta e no nosso propósito, uma vez que entendemos que estamos em um caminho correto e coerente seguindo a luta de nossos ancestrais pela defesa dos nossos direitos, dos territórios e da vida indígena.

Atenciosamente,

Coordenação Executiva

Articulação dos Povos e Organizações do

Amapá e norte do Pará – APOIANP

Nota da comissão Guarani Yvyrupa pela defesa dos direitos dos Povos Indígenas e de Repúdio a “Carta da comissão de Agricultores e Produtores Indígenas” 

Nota da comissão Guarani Yvyrupa pela defesa dos direitos dos Povos Indígenas e de Repúdio a “Carta da comissão de Agricultores e Produtores Indígenas” 

Nós, Povo Guarani no Brasil, distribuídos em 8 estados, sendo eles São Paulo, Espírito Santo, Rio de Janeiro, Santa Catarina, Rio Grande do Sul, Paraná, Mato Grosso do Sul e Pará, aguardamos desde a promulgação da Constituição Federal de 1988 a demarcação das terras de onde historicamente fomos expulsos e alijados do usufruto de nosso território.
Vimos nosso território ser invadido pelos não indígenas que transformaram nossas florestas em pasto para gado e nossos rios em mares de monocultura, como soja, cana e milho transgênico. Vimos nossas terras se transformarem em cidades, nossos cemitérios serem revirados pelos tratores do agronegócio. Vimos nossas sementes serem contaminadas pelas sementes transgênicas e nossas crianças sendo envenenadas nas chuvas de agrotóxico espalhados pelos aviões ruralistas que banham com a morte o nosso povo de norte a sul no país.
Somos resistência. E nossa resistência é fruto de nossa luta travada por séculos para continuarmos existindo e reaver os nossos territórios usurpados. Nas poucas terras que conseguimos recuperar a nossa posse, nos deparamos com o solo bastante machucado pela exploração secular do agronegócio e diante da ausência de políticas públicas que respeitem nossos direitos, repudiamos qualquer ação ou omissão que busque implementar falsas soluções para problemas estruturais.
Nosso povo tem mostrado com experiências que já renderam diversas reportagens e pesquisas que nossa agricultura tradicional não é tecnicamente fraca, pouco produtiva e/ou presa ao passado. Ao contrário, nossa agricultura aponta que é possível manter características tradicionais do plantio e ao mesmo tempo incorporar inovações técnicas, caminhar para uma fartura na produção e ainda assim proporcionar não só a preservação do ambiente, mas o aumento de sua biodiversidade e qualidade do solo, diferente do agronegócio que quer arrendar terras indígenas para produzir desmatamento, envenenar ecossistemas e degradar nossos territórios. O arrendamento de terras indígenas aprofunda relações de dependência e acelera a escassez de nossos recursos naturais. Ainda assim, sabemos que podemos revitalizar nossas matas, nossos rios e animais. Mas, diante do gradiente de destruição ambiental que nos encontramos, precisamos da ação do estado brasileiro, na regularização de nossos territórios e em políticas públicas que venham ao encontro de nossa cultura.
Precisamos que os compromissos assumidos pela sociedade não indígena com os povos originários sejam integralmente cumpridos, e que as Terras Indígenas sejam demarcadas, além da implementação de políticas públicas como a PNGATI, criada em conjunto com nossos parentes e que aponta soluções construídas e dialogadas para os problemas historicamente enfrentados por todos nós.
Atualmente, os poderes públicos brasileiros e grande parte de seus gestores têm realizado ações e discursos abertamente anti-indígenas, questionando os nossos direitos, sucateando os órgãos de proteção e garantia de nossos direitos, eliminando as políticas públicas diferenciadas pelas quais lutamos por décadas para que existissem, e assim, avançando contra nossos direitos territoriais e humanos protegidos pela Carta Magna deste país e por diversos Tratados Internacionais, dos quais o Brasil é signatário. Nesse momento, nos encontramos diante de uma realidade preocupante, que é a dificuldade para acessar informações fundamentais para nossa proteção e garantia da nossa sobrevivência e resistência, na qual muitas de nossas lideranças estão sendo cooptadas, em nome de uma autonomia fictícia advinda de promessas enganosas que as tem levado a arrendar parte de nossas terras, se encontrando sem alternativas diante da pressão dos ruralistas pela tomada dos nossos territórios em todo o Brasil.
Esses arrendamentos aumentam ainda mais a situação de conflitos internos entre lideranças e a destruição de nossas terras e vidas; aumentam a nossa dependência diante do Estado e da iniciativa privada e nos coloca, junto com nossas terras, mais uma vez, submetidos aos interesses da exploração do solo, da água e dos diversos recursos naturais que o agronegócio teima em depreciar em detrimento dos nossos princípios tradicionais de proteção da fauna e da flora que nos cerca. O arrendamento das terras indígenas é ilegal de acordo com nossa Constituição Federal, como previsto no artigo 231, especialmente no parágrafo 4º, quando diz que “As terras de que trata este artigo são inalienáveis e indisponíveis, e os direitos sobre elas, imprescritíveis”. Entretanto, a ganância ruralista vem através da tragédia humana tentar legalizar mais um crime contra nós, povos indígenas brasileiros.
Para nós, autonomia é demarcação de terras e liberdade de existência. O que inclui, liberdade de reivindicar os nossos direitos e nos organizarmos conforme nossas tradições na luta por estes. E por isso, nós, Povo Guarani que vivemos nas regiões Sul e Sudeste deste país nos organizamos através da Comissão Guarani Yvyrupa (CGY), organização indígena autônoma que congrega os Guarani dos estados de Santa Catarina, Rio de Janeiro, Paraná, São Paulo, Rio Grande do Sul e Espírito Santo, criada em assembleia desde 2006 e orientada por nossos Xamõi kuery e Xejaryi kuery, os mais velhos de nosso povo que regem nossa conduta. A CGY reconhece a Articulação dos Povos Indígenas do Brasil – APIB, e junto com ela, suas lideranças e orientações. Reconhecemos Sônia Guajajara como uma liderança representativa, e respeitamos a sua conduta e palavra de indígena mulher. As mulheres indígenas são mães da terra. Elas sabem o que fazer para a defesa de nossas vidas.
Somos uma organização de base da APIB. E só a somos, porque reconhecemos que a unidade de nossa luta é o que pode vencer a política adotada pelo estado brasileiro há séculos forjada nas expulsões e no extermínio perpetrados contra os povos indígenas e seus territórios. Atualmente, a falta de divulgação de dados, a demora na compra de vacinas, a falta de testagem em massa, entre outras ausências e omissões, ceifaram mais de 300 mil vidas vitimadas pela pandemia do novo coronavírus no Brasil; Política essa de traição aos compromissos assumidos com base na Constituição Federal e nas Leis com todo o povo brasileiro.
Manifestamos repúdio à carta publicada em 29/03/2021 no site da Fundação Nacional do Índio – FUNAI e ressaltamos que não reconhecemos o grupo autor autointitulado de “Grupo de Agricultores e Produtores Indígenas do Brasil” e reforçamos a cobrança ao Estado brasileiro para que respeitem nossos modos de vida, parem de cooptar nossas lideranças e entendam que sem nossos cuidados, a existência nessa terra não será mais possível.
Nós não somos todos iguais. Estamos no mundo, vivemos num mundo compartilhado e isto não anula a riqueza da nossa diversidade indígena que é o que possibilita ainda que o Brasil seja um dos países com a maior biodiversidade do mundo. Graças a nós, povos indígenas guardiões das florestas e das sementes. Seguimos atentos e fortes na luta por nossos direitos, por uma vida mais justa e livre de violências para todos e todas brasileiros e brasileiras.
Demarcação Já!
Aguyjevete para quem luta!
COMISSÃO GUARANI YVYRUPA
Brasil, 31 de março de 2021
Nota da APOINME em defesa da APIB

Nota da APOINME em defesa da APIB

A Articulação dos Povos e Organizações Indígenas do Nordeste, Minas Gerais e Espírito Santo – APOINME vem a público manifestar-se sobre a Carta enviada pelo Grupo de Agricultores e Produtores Indígenas a instâncias representativas dos governos europeus.

Destacamos, preliminarmente, que a APOINME, Organização Indígena regional sem fins lucrativos, representando cerca de 70 Povos na região que compreende o Nordeste, Minas Gerais e Espírito Santo, compõe a base da Articulação dos Povos Indígenas do Brasil – APIB, maior Organização Indígena de atuação em âmbito nacional no país.

A APIB trabalha pela consolidação das políticas indígenas, e luta pela garantia dos direitos indígenas, e pela construção e implementação de políticas públicas que respeitem as demandas indígenas. É composta por organizações indígenas representativas de todas as regiões do Brasil: Coordenação das Organizações Indígenas da Amazônia Brasileira (COIAB); Articulação dos Povos e Organizações Indígenas do Nordeste, Minas Gerais e Espírito Santo (APOINME); Articulação dos Povos Indígenas do Sul (ARPINSUL); Articulação dos Povos Indígenas do Sudeste (ARPINSUDESTE); Comissão Guarani IwyRupá (Comissão Guarani); Conselho Terena e Aty Guassu (Assembleia Guarani).

A APIB articula diversos grupos de interesse para a atuação de forma cooperada em defesa de vidas, territórios e direitos indígenas, e tem como missão, articular e estimular o movimento indígena em âmbito nacional, bem como promover e defender direitos dos povos indígenas.

As ações da APIB conferem visibilidade nacional e internacional às violações que afetam os povos originários em todo o país, e à agenda de direitos do movimento indígena, que atualmente, tem sido fortemente atacado por alguns setores da sociedade e pelo atual governo.

A APIB, por meio de todas as suas Organizações de base (inclusive a APOINME), mantém um canal estreito de comunicação com as comunidades indígenas de base. A APIB representa diferentes povos indígenas junto a instituições e organismos nacionais e internacionais, em defesa de seus direitos, com foco especial na garantia territorial, e na garantia dos direitos humanos, ambientais, sociais e sanitários. Internacionalmente, nós da APIB fazemos parte da Aliança Global, e levamos as vozes das comunidades locais para as discussões globais. Nesse contexto, inclusive, a Organização vem cumprindo um papel notadamente importante, atuando em instâncias como a Conferência das Partes das Nações Unidas sobre Mudança do Clima (COPs), por exemplo, onde tem buscado visibilizar as violações que os povos indígenas e comunidades locais enfrentam no tocante à defesa de seus territórios e respectivos recursos naturais, os quais constituem um patrimônio ambiental imprescindível para a manutenção da vida na Terra.

Temos a honra de destacar o fato de que a APIB é, atualmente, coordenada por uma equipe colegiada de lideranças, composta pelas lideranças Keretxu Guarani, Anildo e Alberto Terena, Dinamam Tuxá, Eliseu Lopes Guarani Kaiowá, Kretã Kaingang, e Sônia Guajajara. Nossa parenta, a guerreira Sônia Guajajara, vem atuando como porta-voz de nossa Organização. E, com coragem e compromisso, tem dedicado muitos esforços nas lutas do movimento indígena, com o objetivo de defender os direitos dos povos originários em nosso país. Direitos esses, que são reconhecidos pela Constituição Federal, e que compreendem a liberdade plena para afirmarmos nossas identidades indígenas e tudo o que delas decorre; o reconhecimento e usufruto exclusivo de nossos territórios tradicionais e seus respectivos recursos naturais; e, de modo geral, o tratamento diferenciado para os nossos povos, em razão de nossas especificidades culturais.

Isso, em nenhuma medida, impede que, nenhum parente ou comunidade adote e manifeste opções distintas em relação a modos de vida, formas de organização e produção.

No entanto, nutrimos o máximo respeito por todos os parentes e parentas que optaram por se organizar em um movimento indígena nacional que luta para defender os direitos dos Povos, direitos expressamente reconhecidos pelo direito vigente no país.

Nossa luta é pela vida, pela sobrevivência de nossos territórios, pela possibilidade de alimentação e subsistência de nossas culturas, e pela preservação da Terra, como mãe mantenedora e provedora da vida em todo Planeta. Nós repudiamos a opressão e a submissão de seres humanos. Nós acreditamos que não pode haver prosperidade em uma sociedade singularizada, antidemocrática, assimétrica, racista, ditatorial, antissocial e perversamente capitalista. Nós defendemos um Brasil onde caibam as diferenças e um Brasil onde as assimetrias de poder sejam enfrentadas em favor da vida.

Por isso, vamos sempre realçar o fato de que unidos somos capazes de fortalecer as nossas lutas, e unidos vivenciaremos a partilha das nossas conquistas.

 

Recife, 30 de março de 2021

 

Articulação dos Povos Indígenas

do Nordeste, Minas Gerais e Espírito Santo – APOINME

(Organização Indígena de base da APIB)

 

Nota conjunta do Conselho do Povo Terena e Aty Guasu Kaiowá Guarani em apoio a Sonia Guajajara

Nota conjunta do Conselho do Povo Terena e Aty Guasu Kaiowá Guarani em apoio a Sonia Guajajara

O Conselho do Povo Terena e Aty Guasu Kaiowá Guarani, ambas organizações indígenas base da Articulação dos Povos Indígenas do Brasil (APIB) no estado de Mato Grosso do Sul, vem à público, manifestar repúdio e profundo desprezo à carta do grupo intitulado “agricultores e produtores indígenas”, publicada no dia 29 de março do corrente ano, no site da Fundação Nacional do Índio (Funai), proferindo ataques e inverdades contra à coordenadora executiva da APIB, Sonia Guajajara.

Sob o pretexto de buscar o “progresso para as comunidades indígenas”, as ditas lideranças se alinham à dimensão mais sórdida do conservadorismo e autoritarismo no país, atacando a mais importante organização indígena, que neste contexto pandêmico, vem fazendo o enfrentamento necessário na defesa da vida dos povos indígenas.

A história não perdoará os traidores do seu próprio povo!

No momento em que nossos territórios são assolados por invasores criminosos, nossas crianças e mulheres vítimas de violências e o processo de criminalização recrudesce contra as lideranças indígenas; encontramos entre nossos parentes, aqueles que querem o lucro a todo custo, se alinhando aos interesses do capital.

Se no passado, os mesmos se contentaram com “espelhos e badulaques”, hoje são capazes de negociar a própria mãe, sua terra.

Manifestamos nosso apoio irrestrito à coordenadora Sonia Guajajara e saudamos sua luta. Pois, enquanto liderança, abraçou o Brasil indígena e tem dedicado a sua vida em defesa daqueles que mais precisam.

Nós, Terena, Guarani e Kaiowá, somos mais de 70 mil indígenas e reafirmamos nosso compromisso de seguir junto com a APIB na luta pelos nossos direitos.

A luta pela mãe terra nunca foi fácil. Mas este é o legado que queremos deixar para as futuras gerações.

Assinam a carta:

Aty Guasu Kaiowá Guarani
Aty Jovem (RAJ)
Kunãngue Aty Guasu
Conselho do Povo Terena
Comissão da Juventude Terena
Comissão das Mulheres Terena
Fórum de Educação Escolar Indígena

Nota da COIAB em apoio à APIB

Nota da COIAB em apoio à APIB

A Coordenação das Organizações Indígenas da Amazônia Brasileira (COIAB) vem por meio desta nota manifestar seu apoio irrestrito à Articulação dos Povos Indígenas do Brasil (APIB) que é a nossa instância maior de articulação nacional.

Nos últimos tempos, com mais intensidade nas últimas semanas, a APIB e seus coordenadores-executivos vêm sofrendo diversos ataques, tentativas de criminalização, perseguição e ameaças por defender os direitos dos povos indígenas, sobretudo direcionados a coordenadora-executiva da APIB pela COIAB, Sonia Guajajara, do povo Guajajara. Manifestamos nosso mais veemente repúdio a essas agressões.

Junto aos aliados e as parcerias no Brasil e no exterior, a APIB e suas lideranças têm tido um papel fundamental no sentido de mobilizar e unificar a luta e as demandas dos parentes de todo o território nacional. Nossa Articulação vem sendo construída a muitas mãos, que envolve lideranças diversas, entre mais velhos, jovens, mulheres, professores, espalhadas por todo o Brasil, num trabalho duradouro que vem ocorrendo por décadas.

A COIAB, como uma das organizações de base da APIB, condena qualquer tipo de ataque, ameaças, perseguições ao movimento e lideranças indígenas, que vem trabalhando incessantemente de forma correta, justa, transparente e democrática em defesa dos direitos do coletivo e respeitando a institucionalidade brasileira.

As agressões recentes desferidas contra o movimento indígena e a APIB – como, por exemplo, a carta caluniosa, desrespeitosa e criminosa publicada por um “grupo de agricultores e produtores indígenas”, que fez ataques à coordenadora-executiva, Sonia Guajajara; bem como manifestação feita pelo Sindicato dos Profissionais e Trabalhadores da Saúde Indígena (Sindcopsi) – ignoram deliberadamente que todas as atitudes tomadas pelo movimento indígena em anos recentes têm a ver com a luta incansável pelo pleno exercício dos nossos direitos: sejam eles a autonomia dos territórios, sejam as prerrogativas previstas dentro da atenção à saúde especial indígena – lembrando que a própria saúde especial indígena é uma conquista, fruto dessa mesma luta.

A APIB vem trabalhando incansavelmente junto a sua rede de organizações nas bases para o reforço e contínuo fortalecimento de ações. Consideramos que a mobilização democrática e interinstitucional é um instrumento fundamental para a construção da sociedade plural e diversa que queremos.
Os ataques recentes não irão pôr em xeque a credibilidade da atuação da APIB junto ao movimento indígena, não irão descredibilizar nossas instituições representativas e as nossas lideranças e não serão bem-sucedidas em nos dividir, nos enfraquecer e fragmentar, pois temos uma base sólida e construída ao longo dos anos de luta.

Nesse sentido, pedimos maior atenção da sociedade brasileira, dos nossos apoiadores, dos nossos aliados e de todos que somam à causa indígena neste país para que fiquem atentos e não se deixem levar por qualquer manifestação realizada por indivíduos oportunistas que atacam o movimento indígena legítimo.

Desta maneira, nós da COIAB, com toda sua rede composta por povos, lideranças e organizações indígenas dos nove estados da Amazônia brasileira, manifestamos e nos juntamos com as demais organizações de base da APIB nesse momento de reafirmar nosso apoio a nossa instância maior, que é a Articulação dos Povos Indígenas do Brasil (APIB).

Somos o movimento indígena, e estamos no exercício da liberdade e da autonomia.

Seguimos juntos na luta em defesa dos nossos direitos!

Coordenação das Organizações Indígenas da Amazônia Brasileira (COIAB)
Manaus, 30 de março de 2021

Violências, expulsões e subjugação jurídica: no STF o destino dos Kaiowá de Guyraroká

Violências, expulsões e subjugação jurídica: no STF o destino dos Kaiowá de Guyraroká

Artigo de Luiz Eloy Terena, Advogado indígena. Pós-Doutor pela École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), Paris. Coordenador jurídico da Articulação dos Povos Indígenas do Brasil (APIB).

Nesta semana, estará na pauta do Supremo Tribunal Federal (STF) o caso da comunidade indígena Guyraroká, do povo Guarani Kaiowá, localizado no estado de Mato Grosso do Sul. O processo é paradigmático, pois retrata, de forma inusitada, a história de um povo que foi expulso de sua terra ancestral, impactado pelo colonialismo interno e pela frente de expansão agropastoril. Tudo isso aliado à (co)omissão estatal e de seus agentes que, em vez de proteger o interesse indígena, atuaram em estreita articulação com os fazendeiros da região a fim de promover a retirada dos indígenas de suas terras e de garantir o sucesso do empreendimento agrogenocida.

O caso retrata de igual modo o fenômeno da judicialização das demarcações de terras indígenas no país. Após o início do procedimento de reconhecimento formal da ocupação tradicional pela Fundação Nacional do Índio (Funai), constituiu-se o grupo de trabalho, publicando-se os respectivos estudos antropológicos e, consequentemente, a portaria declaratória, por meio de expediente do Ministério da Justiça. Em suma, seguiu-se à risca o rito legal previsto no decreto 1.775/96. O fazendeiro Avelino Antonio Donatti, ex-posseiro da fazenda Cana Verde, ingressou com mandado de segurança no Superior Tribunal de Justiça (STJ) com o intuito de anular a portaria declaratória. No entanto, seguindo jurisprudência consolidada, onde se reafirma que o mandado de segurança não é via processual adequada para o questionamento de processo demarcatório, o STJ rejeitou a ação. Irresignado, novamente o fazendeiro manejou recurso ordinário e levou o caso ao STF.

A terra indígena Guyraroká está localizada no sul de Mato Grosso do Sul, nas bacias dos “córregos Ypytã e Caracu, abrangendo parte do curso de riachos secundários, ou cabeceiras, formadores desses córregos, como o Ypo’i (água estreita), o Chagua Yry (richo da pitanga, por causa da grande concentração dessa planta em suas margens) e o Lucero” (Pereira, 2002, p. 6). Conforme disposto no estudo antropológico da Funai, realizado pelo antropólogo Levi Marques Pereira, “Guyraroká é o nome religioso como os Kaiowá denominam o local e Ypytã é o nome do córrego que corta o interior da Terra Indígena” (p. 5).

É uma comunidade indígena que detém a posse consolidada, com residências tradicionais, casa de reza e escola, desde a retomada feita pela comunidade no ano de 2000. Muitos lugares antigos que eram utilizados para atividades produtivas, como caça, pesca e coleta, não existem mais. Foram destruídos pelo avanço do agronegócio no estado. Hoje, a comunidade se encontra confinada, cercada pelas fazendas de gado e soja. No que tange ao processo demarcatório, regulado pelo decreto n. 1.775/96, o mesmo está em estágio avançado, pois teve o estudo de identificação e delimitação aprovado pela Funai (Portaria n. 76/2004) e, posteriormente, expediu-se a Portaria Declaratória n. 3.219/2009, pelo Ministério da Justiça, que reconheceu a área como de ocupação tradicional, nos termo do artigo 231 da Constituição Federal de 1988.

Em 2014, a comunidade indígena foi surpreendida pela decisão da 2º Turma do STF, que acatou um recurso judicial do fazendeiro, e declarou nulo o processo demarcatório. Este é um caso clássico de processo que tramitou na justiça sem a participação da comunidade indígena. A Suprema Corte brasileira decidiu sem nunca ter oportunizado aos indígenas o direito de falar nos autos, num claro gesto de negativa de acesso à justiça, ou seja, de subjugação jurídica. Resquício da tutela que perdurou durante séculos no país, tratando os indígenas como juridicamente incapazes, esse imaginário está presente na máquina administrativa, na qual se pode decidir o futuro dos indígenas, sem ouvi-los.

Antecedentes históricos: desterritorialização, confinamento e expulsão dos indígenas

Percepção colonial – no mundo colonial, os Kaiowá eram identificados como “infiéis” e culturalmente “bárbaros”, pois se refugiavam nas matas de difícil acesso, com o intuito de fugir do processo de cristianização levado a cabo pelos jesuítas e do contato direto com os colonizadores (Meliá, Grünberg & Grünberg, 1976, p. 155 apud Pereira, 2002, p. 21).

Período imperial – até o acontecimento da guerra do Paraguai (1864 – 1870), os Kaiowá mantinham domínio pleno de todo o território que atualmente corresponde à região sul de Mato Grosso do Sul. Transitavam livremente e tinham o controle do seu território tradicional, sendo que a presença de não índios na região era esporádica. Após a guerra do Paraguai, este cenário territorial se transformou sobremaneira, tanto em relação aos Guarani Kaiowá, quanto aos Terena e Kinikinau, todos povos habitantes de Mato Grosso do Sul(2). Com o fim da guerra, soldados e comerciantes desmobilizados, incentivados pela política de colonização do interior do Brasil, se fixaram no local. Neste período, a Companhia Matte Larangeira também se instalou na região, provocando uma profunda transformação social nas comunidades indígenas, tendo em vista que o seu interesse estava voltado para as atividades extrativas da erva mate, o que culminou na exploração da mão de obra de indígenas kaiowá(3).

Ocupação agropastoril em Guyraroká – a partir da década de 1940, a terra que era ocupada pela comunidade deu lugar a fazendas. Em virtude do fim do monopólio da Companhia Matte Larangeira, as terras voltaram ao domínio da União, que passou a concedê-las a particulares (fazendeiros e colonos), incentivados pela política de integração do governo Vargas. Ao mesmo tempo, os Kaiowá passaram a ser expulsos de suas terras e confinados nas pequenas reservadas indígenas criadas pelo Serviço de Proteção aos Índios (SPI)(4).

O esparramo indígena (década de 1940) – informações levantadas pelo antropólogo Levi Marques Pereira dão conta de que, até a década de 1940, havia uma presença expressiva de Kaiowá habitando o local. Entretanto, logo começaram a sofrer pressão dos fazendeiros que chegavam à região para instalar fazendas. O relatório da Funai trás informações do líder indígena Papito Vilharva, que nasceu no Guyraroká, às margens do riacho Koguery. O ancião relembrou que, naquele período, o primeiro homem branco que apareceu na região com intuito de ocupá-la foi um senhor apelidado de Alemão. Depois, vieram os senhores conhecidos como Antônio Afram e Albuquerque. Se no início pareciam amistosos, logo passaram a dar tiros sobre as casas da comunidade, cujas balas chegaram a atingir um indígena. Assim começou o “esparramo” dos indígenas (Pereira, 2002, p. 38-39).

Violação estatal (atuação do SPI e Funai) – o traço marcante da atuação das agências estatais não é apenas a omissão em relação aos direitos indígenas, mas, sobretudo, os atos comissivos que violaram efetivamente os direitos dos Kaiowá. Além de serem omissas na proteção do interesse indígena, também atuaram como verdadeiros braços estatais para beneficiar a implantação do projeto agropastoril na região, em detrimento das terras indígenas. O SPI até hoje é conhecido entre os velhos Kaiowá como “serviço de perseguição ao índio”. O antropólogo Levi Marques Pereira (2002, p. 28) recuperou um documento tornado público pelo historiador Antonio Brand (1997, p. 104), o Comunicado de Serviço n. 211/9/DR/81, no qual o delegado da Funai determina o “deslocamento de um motorista e de um caminhão por um período de três dias para o P.I de Caarapó, objetivando efetuar o transporte de índios que desejam regressar ao P.I, provenientes de fazendas circunvizinhas”. Em outro documento, Ofício 046/79, “o então chefe do posto do P.I. Dourados solicita a cedência de uma Kombi para atender aos vários problemas que surgem com indígenas desaldeados, principalmente no transporte destes índios no retorno à aldeia” (Brand, 1997, p. 105).

Política de discriminação (distinção entre índios aldeados e não aldeados) – Outra marca da atuação das agências estatais foi a adoção de uma política de distinção entre indígenas aldeados e não aldeados. Para o SPI, os indígenas desaldeados estavam resistindo ao confinamento nas reservas criadas, e insistiam em permanecer em suas terras originárias. Eles eram tidos como um problema para o governo, mas também para os fazendeiros da região, que estavam instalando seus empreendimentos.

Expulsão dos Kaiowá de Guyraroká – Merece atenção a análise desenvolvida pelo antropólogo Levi Marques Pereira (2002, p. 30), quando aponta três fatores que culminaram na expulsão dos Kaiowá do seu território originário Guyraroká, sendo: a) a introdução de doenças (surtos epidêmicos de sarampo, catapora, varíola, gripes e tuberculose, no início do século passado); b) a violência física; c) violência simbólica. Chamamos atenção para a violência física que se materializou pelas pressões e ameaças dos fazendeiros para que os indígenas deixassem a terra.

Judicialização da demarcação

Como apontado, o caso retrata de modo exemplar o fenômeno da judicialização das demarcações das terras indígenas no país. O art. 5, inciso XXXV da Constituição Federal, que prevê o princípio da inafastabilidade do controle jurisdicional, é invocado pelos fazendeiros para se questionar no judiciário um processo que deveria ser conduzido na via administrativa, conforme os preceitos do decreto 1.775/96. Mas, como visto, parece-nos que este princípio só vale para os ruralistas, uma vez que foi negado à comunidade indígena o direito elementar de participar de um processo que definirá o destino de uma coletividade.

O processo se origina quando o fazendeiro Avelino Antonio Donatti ingressou com mandado de segurança no STJ, buscando anular a portaria declaratória n. 3.219/2009, do Ministério da Justiça, que declarou a TI Guyraroká como de ocupação tradicional dos Kaiowá. Ao analisar o caso, o STJ extinguiu o processo, pois aplicou jurisprudência consolidada que preceitua que o mandado de segurança não é via processual adequada para o questionamento da demarcação de terra indígena.

Irresignado, o fazendeiro recorreu ao STF (RMS 29.087), ocasião em que o ministro relator Ricardo Lewandowski seguiu o entendimento do STJ e rejeitou o recurso. Importante consignar que a jurisprudência do STF se baseia em um vetusto e majoritário entendimento, segundo o qual mandado de segurança não é via adequada para discutir a demarcação de terras indígenas, haja visto que a complexidade da questão demanda dilação probatória. Nesse sentido, vide, a título de exemplos, 30 precedentes: Supremo Tribunal Federal. MS 28.555 (2017), MS 28.567 (2017), MS 33.821 (2016), RMS 29.193 (2015), MS 31.245 AgR (2015), RMS 27.255 (2015), MS 31.100 (2014), MS 25.483 (2007), MS 21.660 (2006), RMS 24.531 (2005), MS 24.015 (2005), RMS 22.913 (2004), MS 24.566 (2004), MS 21.891 (2004), RMS 24.532 (2004), MS 21.891 (2003), MS 21.892 (2003), MS 1.892 (2001), MS 21.649 (2000), MS 21.575 (1994), MS 20.751 (1988), MS 20.722 (1988), MS 20.723 (1988), MS 20.575 (1986), MS 20.556 (1986), MS 20.515 (1986), MS 20.453 (1984), MS 20.235 (1980), MS 20.234 (1980), MS 20.215 (1980).(5)

Contudo, o ministro Gilmar Mendes abriu divergência, sendo seguido pelos ministros Celso de Mello e Carmen Lúcia. Com esse placar, a demarcação da terra foi anulada, aplicando-se a tese do marco temporal, sem sequer ouvir a comunidade indígena. Os indígenas solicitaram ingresso no feito, mas foram barrados por decisão do ministro Gilmar Mendes, que aplicou o regime tutelar, que vigorava antes de 1988, afastando a possibilidade da participação indígena. À época, o então procurador-geral da República, Rodrigo Janot, entrou com embargos de declaração com pedido de concessão de efeitos modificativos contra decisão da 2ª Turma do STF. O Ministério Público Federal (MPF) igualmente apontou omissão e contradição no julgamento pela não participação da comunidade indígena.

O processo transitou em julgado e agora está posto o julgamento da ação rescisória(6), protocolada pela comunidade indígena no dia 19 de abril de 2018. Em discussão, a comunidade pede a anulação da decisão da segunda turma do STF, tendo em vista que o processo transcorreu sem participação, ou seja, sem a citação dos principais interessados, que são os indígenas.

Nota-se que a decisão que anulou a demarcação da terra indígena violou frontalmente norma jurídica de proteção aos povos indígenas. Primeiro, no que diz respeito ao princípio do acesso à justiça. Até a Constituição de 1988, vigorou no Brasil o regime tutelar dos indígenas, que eram representados pela Funai. Entretanto, esse paradigma tutelar e integracionista foi superado pela atual ordem jurídica, pois o artigo 232 da Constituição reconheceu a legitimidade dos indígenas, de suas comunidades e organizações para estarem em juízo em defesa de seus direitos e interesses. Outro aspecto processual diz respeito à obrigatoriedade de citação das comunidades indígenas para integrarem os processos como litisconsórcio passivo necessário nas demandas sobre terras indígenas (ver precedente ACO 1.100, relatoria do ministro Edson Fachin).(7)

Direito ao acesso à justiça

O art. 5º da Constituição Federal da República Federativa do Brasil de 1988, inciso XXXV, assegura a inafastabilidade da jurisdição ou do acesso à Justiça, ao preceituar que a lei não excluirá da apreciação do Poder Judiciário lesão ou ameaça a direito. Tem-se aí o princípio da inafastabilidade do controle jurisdicional ou, ainda, o princípio do acesso à justiça.

Importa salientar ainda que a palavra “acesso” evoca a ideia de ingresso, de entrada. Mas, também, traduz o sentido da possibilidade de se alcançar algo. “Acesso à Justiça”, no plano do direito, representa esse segundo sentido, ou seja, a possibilidade de alcançar algo, que é justamente o valor “Justiça”(8). Com assento na Constituição, é uma norma-princípio posta à disposição daqueles que veem seus direitos violados ou ameaçados. O acesso à justiça deve ser interpretado à luz do contexto pluriétnico presente no Brasil, que possui mais de 305 povos, falantes de mais de 274 línguas indígenas. Cada qual com a sua respectiva organização social e modo próprio de ver e entender o mundo. Ruiz (2018) aponta que o acesso à justiça pode ser visto sob três dimensões, a saber: (a) pela via dos meios alternativos de solução dos conflitos de interesses, (b) pela via jurisdicional (jurisdição estatal), no exercício da jurisdição de direito, e (c) pela via das Políticas Públicas.

No caso dos Kaiowá, nenhuma dessas dimensões fora observada, pois, ao mesmo tempo que se opera no Brasil um sistema jurídico positivado, que coloca à margem o sistema de justiça próprio das comunidades indígenas, este mesmo Leviatã é omisso em implementar a política pública outorgada no texto constitucional, qual seja, a conclusão da demarcação das terras indígenas e sua efetiva proteção.

E mesmo quando as comunidades tentam acessar o poder judiciário, veem-se barradas. O processo de Guyraroká reflete a realidade de muitas comunidades indígenas no Brasil, que querem ter o direito de serem ouvidas, de participar das decisões que lhes afetam e oportunizar ao judiciário o conhecimento da ótica indígena acerca da demanda posta em mesa para julgamento.

Direito originário ao território tradicional

No mérito, o processo de Guyraroká versa sobre a aplicação do marco temporal. Essa tese jurídica pretende restringir os direitos dos povos indígenas às terras que estavam ocupando na data da promulgação da Constituição, qual seja, 5 de outubro de 1988. Mais uma fez, o mesmo Estado que foi omisso e conivente com as violações perpetradas contra os Kaiowá, agora se vale de uma retórica jurídica que desconsidera o valor de justiça para negar o direito ancestral indígena. É preciso vaticinar que o constituinte originário foi categórico ao preceituar que o direito dos povos indígenas às suas terras tradicionalmente ocupadas é originário, e logo anterior a qualquer outro direito (art. 231, CF/88). “Essa a razão de a carta Magna havê-lo chamado de ‘originário’, a traduzir um direito mais antigo do que qualquer outro, de maneira a preponderar sobre pretensos direitos adquiridos, mesmo os materializados em escrituras públicas ou títulos de legitimação de posse em favor de não-índios” (Pet 3388 / RR – Rel.  Min. Carlos Ayres Britto, 2009).

Vale lembrar que a tese jurídica do marco temporal não nasceu exatamente no âmbito do Poder Judiciário. Antes do julgamento do caso Raposa Serra do Sol (2009), esta interpretação jurídica era rotineiramente suscitada nos discursos parlamentares e de juristas que advogam para os interesses do capital. Cito, por exemplo, o discurso do deputado federal Gervásio Silva (PFL-SC), proferido no dia 20 de outubro de 2005, intitulado “Acirramento de conflitos fundiários pela política de demarcação de terras indígenas da FUNAI no Estado”, discorreu: “[…] e é bom que se repita: a Constituição Federal de 1988 não fala em posse imemorial, mas em terras tradicionalmente ocupadas no presente e de habitação permanente […] à identificação de uma terra indígena, está completamente divorciado do entendimento atual do STF, externado pela Súmula 650-STF, que consolidou a jurisprudência sobre o reconhecimento de terras indígenas […] como todos sabem, esta súmula não reconhece a doutrina de posse imemorial e consagra o princípio jurídico da ocupação atual e permanente das terras tradicionais de ocupação indígena. Explicando que os supostos direitos da suposta comunidade indígena de Araçá só mereciam o abrigo constitucional se os índios lá estivessem em 05 de outubro de 1988”.

Ao que se percebe, essa interpretação restritiva aos direitos dos povos indígenas, tal como se afigura na defesa do “marco temporal”, nasceu justamente de uma leitura equivocada feita a partir da súmula 650 do STF, que preceitua: “[…] os incisos I e XI do art. 20 da Constituição Federal não alcançam terras de aldeamentos extintos, ainda que ocupadas por indígenas em passado remoto”. Entretanto, é preciso fazer uma leitura da súmula em conexão com a matéria posta a julgamento e que resultou na edição do citado verbete. O precedente da súmula 650 do STF é o RE 219.983, tendo em vista o interesse da União na solução de ações de usucapião em terras situadas nos Municípios de Guarulhos e de Santo André, no estado de São Paulo, conforme disposto no artigo 1º, alínea h, do Decreto-Lei 9.760/1946. Como bem salienta o jurista Roberto Lemos dos Santos Filho, “é necessário que os operadores do direito atentem ao fato de que aplicação da Súmula 650-STF deve ser realizada aos casos específicos a que ela tem relação, vale dizer, usucapião de terras indígenas a que se refere o Decreto-Lei 9.760/1946”.

Ainda no âmbito do legislativo, cabe citar o Projeto de Lei (PL) 490/2007, de autoria do Dep. Homero Pereira, que tem por objetivo alterar a Lei n° 6.001, de 19 de dezembro de 1973, também conhecida como Estatuto do Índio, propondo que as terras indígenas sejam demarcadas por lei. Isto é, que a demarcação passe pelo crivo do legislativo. O autor justifica a importância da proposição evidenciando que a “demarcação das terras indígenas extrapola os limites de competência da FUNAI, pois interfere em direitos individuais, em questões relacionadas com a política de segurança nacional na faixa de fronteiras, política ambiental e assuntos de interesse dos Estados da Federação e outros relacionados com a exploração de recursos hídricos e minerais”. Em 15 de maio de 2018, o Dep. Jerônimo Goergen apresentou parecer nesta proposição legislativa no âmbito da Comissão de Constituição e Justiça e de Cidadania, propondo a instituição do marco temporal por meio de lei.

Nota-se que é uma clara iniciativa da bancada ruralista implementar o marco temporal pela via legislativa, como uma espécie de retorno ao nicho de onde nasceu, mas agora com precedentes judiciais. No âmbito de discussão da tramitação da Proposta de Emenda Constitucional (PEC) 215/2000, verifica-se de forma reincidente que os parlamentares se valem do argumento do marco temporal para capitanear apoio à aprovação dessa proposta.

Entretanto, foi no âmbito do judiciário que o marco temporal encontrou terreno fértil, criando raízes e se alastrando por toda a sua estrutura. Seus frutos são decisões liminares, sentenças e acórdãos que anulam demarcações de terras indígenas e determinam o despejo de comunidades inteiras. No ano de 2009, por ocasião do julgamento da Petição 3.388 no STF, apareceu pela primeira vez, no âmbito no Poder Judiciário, a tese jurídica do “marco temporal”. Em suma, segundo esta interpretação jurídica, os povos indígenas só teriam direito às terras que estivessem ocupando no dia 5 de outubro de 1988, data da promulgação da Constituição Federal. Diante da decisão proferida, tanto as comunidades indígenas quanto o Ministério Público Federal interpuseram recurso de embargos de declaração, buscando com isso uma nova manifestação da Corte, a fim de que a mesma se manifeste a respeito da possibilidade ou improcedência de extensão automática das condicionantes às outras terras. No ano de 2013, o Supremo analisou os recursos de embargos opostos, decidindo que as condicionantes do caso “não vincula(m) juízes e tribunais quando do exame de outros processos relativos a terras indígenas diversas (…). A decisão vale apenas para a terra em questão”.

Referências:

BENITES, Tonico. Rojeroky hina ha roike jevy tekohape (Rezando e lutando): o movimento histórico dos Aty Guasu dos Ava Kaiowa e dos Ava Guarani pela recuperação de seus tekoha. Tese de doutorado (Antropologia Social). Rio de Janeiro, Museu Nacional da Universidade Federal do Rio de Janeiro. 2014.

BRAND, Antonio. O confinamento e seu impacto sobre os Paì-Kaiowá. Porto Alegre. Dissertação (mestrado) Pontifícia Universidade Católica de Porto Alegre, 1993.

BRAND, Antonio. O impacto da perda da terra sobre a tradição kaiowá/guarani: os difíceis caminhos da palavra. Porto Alegre. Tese (doutorado em História) – PUC/RS, 1997.

ELOY AMADO, Luiz Henrique. Vukapanavo – O despertar do povo Terena para os seus direitos: movimento político e confronto político. Editora e-paper. Rio de Janeiro, 2020.

EREMITES DE OLIVEIRA & PEREIRA, J.; L. M. Duas no pé e uma na bunda: a participação Terena na guerra entre o Paraguai e a tríplice aliança à luta pela ampliação dos limites da Terra Indígena Buriti. Revista Eletrônica História em Reflexão: Vol. 1 n. 2 – UFGD – Dourados Jul./Dez., 2007.

FERREIRA, Eva M. L. A participação dos índios Kaiowá e Guarani como trabalhadores nos ervais da Companhia Matte Larangeira (1902-1952), Mestrado em História. Universidade Federal da Grande Dourados (UFGD). Dourados, 2007.

MELIÁ, B., GRÜNBERG, G., GRÜNBERG, F. 1976. Etnografia Guaraní del Paraguay Contemporâneo: Los Pai-Tavyterã. Suplemento antropológico. Assunción: Centro de Estudios Antropológicos de La Universidad Católica.

PEREIRA, Levi Marques. Relatório de identificação da Terra Indígena Guyraroká. Município de Caarapó, Mato Grosso do Sul. Documentação Funai, Brasília, 2002. [mimeo]

RUIZ, I. A. Princípio do Acesso à Justiça. Enciclopédia Jurídica da PUC-SP. 2018. Disponível em https://enciclopediajuridica.pucsp.br , acesso em 28. Mar. 2021.

SUPREMO TRIBUNAL FEDERAL. Petição n. 3388. Rel.  Min. Carlos Ayres Britto. Brasília. 2009.

Notas de rodapé:

(1) Para entender o processo de retomada pelos Guarani Kaiowá, ver a tese de doutorado do antropólogo indígena Tonico Benites, Rojeroky hina ha roike jevy tekohape (Rezando e lutando): o movimento histórico dos Aty Guasu dos Ava Kaiowa e dos Ava Guarani pela recuperação de seus tekoha, defendida no Museu Nacional (UFRJ), em 2014.

(2) Sobre o impacto da Guerra do Paraguai nos territórios Terena, no Mato Grosso do Sul, é fundamental consultar as obras: Vukapanavo – O despertar do povo Terena para os seus direitos: movimento indígena e confronto político, de Luiz Henrique Eloy Amado, e o artigo Duas no pé e uma na bunda: a participação Terena na guerra entre o Paraguai e a tríplice aliança à luta pela ampliação dos limites da Terra Indígena Buriti, de Jorge Eremites de Oliveira e Levi Marques Pereira.

(3) Sobre o uso da mão de obra Guarani Kaiowá na Companhia Matte Larangeira, ver a dissertação de mestrado da historiadora Eva Maria Luiz Ferreira: A participação dos índios Kaiowá e Guarani como trabalhadores nos ervais da Companhia Matte Larangeira (1902-1952), publicada em 2007.

(4) Para entender o processo de expulsão dos Kaiowá e o seu confinamento nas reservas do SPI, consultar a dissertação de mestrado do historiador Antonio Brand, O confinamento e seu impacto sobre os Paì-Kaiowá (1993).

(5) Levantamento realizado pela advogada Juliana de Paula Batista, do Instituto Socioambiental – ISA.

(6) A ação rescisória está prevista nos artigos 966 a 975 do Código de Processo Civil, sendo uma ação própria e que tem como finalidade desconstituir uma decisão à qual não cabe mais recurso.

(7) Registro outros casos de comunidades indígenas que estão no STF: o Povo Kaingang de Boa Vista, do estado do Paraná, ingressou com ações rescisórias – ARs, sendo as de nº 2.750, de relatoria da Ministra Rosa Weber; nº 2.759, de relatoria do Ministro Alexandre de Moraes; nº 2.761, de relatoria do Ministro Roberto Barroso; e nº 2.766, de relatoria do Ministro Edson Fachin; a fim de anular todo os processos judiciais já finalizados, onde a demarcação foi anulada sem que os Kaingang fossem citados, por força de um vício processual insanável, ou seja, por falta de citação válida dos indígenas. Ainda, o Povo Kaingang, da Terra Indígena Palmas, sendo esta outra unidade sociológica da mesma etnia, ingressou com a AR nº 2.756, que conta com a relatoria da Eminente Ministra Carmen Lúcia e também conta com decisão liminar favorável.

(8) RUIZ, I. A. Princípio do Acesso à Justiça. Enciclopédia Jurídica da PUC-SP. 2018. Disponível em https://enciclopediajuridica.pucsp.br , acesso em 28. Mar. 2021.

Sobre o autor:
Luiz Eloy Terena, é advogado indígena. Pós-Doutor pela École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), Paris. Coordenador jurídico da Articulação dos Povos Indígenas do Brasil (APIB). E-mail: [email protected]