Após denúncia da APIB e COIAB, Barroso determina que governo tome medidas para encontrar desaparecidos

Após denúncia da APIB e COIAB, Barroso determina que governo tome medidas para encontrar desaparecidos

Organizações indígenas recorreram à justiça, nesta quinta-feira (9) à noite, para cobrar o empenho das instituições responsáveis pelas buscas por Bruno da Cunha Araújo Pereira e Dom Phillips, desaparecidos na Terra Indígena do Vale do Javari desde domingo (5). Em menos de 24h, o Ministro do Supremo Tribunal Federal, Luís Roberto Barroso determinou que o governo federal adote todas as medidas necessárias para encontrá-los.

Apesar de veicular publicamente que está trabalhando para encontrar os desaparecidos, a operação do governo não está, de fato, empreendendo os esforços necessários. De acordo com informações da União dos Povos Indígenas do Vale do Javari (UNIVAJA) “as aeronaves disponíveis não foram utilizadas com celeridade e eficiência (o que é imprescindível para complementar as ações fluviais e terrestres, dadas as condições geográficas da região) e o número de embarcações e de agentes públicos atuando nas buscas é reduzido, o que torna o trabalho demorado, incompleto e insuficiente”.

Por isso, a UNIVAJA, juntamente com o Observatório dos Direitos Humanos dos Povos Indígenas Isolados e de Recente Contato (OPI), a Coordenação das Organizações Indígenas da Amazônia Brasileira (COIAB) e a Articulação dos Povos Indígenas do Brasil (APIB) protocolaram a petição, buscando maior celeridade e eficiência nas buscas. Em resposta, Barroso determinou também que seja apresentado um relatório sigiloso contendo todas as providências adotadas e informações obtidas sobre o desaparecimento, no prazo de cinco dias.

A maior apreensão dos povos indígenas da região é que o local do desaparecimento “condensa conflitos graves, num clima de violência em que madeireiros, pescadores ilegais e o narcotráfico internacional exercem suas atividades”. Para eles há uma “incapacidade e omissão dos órgãos responsáveis pela fiscalização e proteção dos territórios indígenas”, como afirmou a petição.

Entenda o caso

O indigenista Bruno da Cunha Araújo Pereira, servidor licenciado da Fundação Nacional do Índio (Funai), e o jornalista britânico Dom Phillips, colaborador do jornal The Guardian, desapareceram enquanto desempenhavam atividades de fortalecimento de proteção territorial contra invasores, em apoio à organização indígena local. Os dois faziam o trajeto, em uma embarcação de pequeno porte, entre a comunidade Ribeirinha São Rafael e a cidade de Atalaia do Norte, no rio Itaquaí (afluente do rio Javari), a qual é região de barreira sanitária em vista proteção de entrada da TI do Vale do Javari.

Bruno Pereira prestava consultoria à UNIVAJA acerca da proteção territorial da TI do Vale do Javari, em razão de sua expertise como Coordenador Regional da Funai em Atalaia do Norte e como Coordenador-Geral de Índios Isolados e Recém Contatados, instância de cúpula da Funai para abordar questões relativas aos povos indígenas isolados e de recente contato.

Recentemente, ele foi alvo de ameaças pelo trabalho que desempenha junto aos indígenas contra os invasores que atuam na região, através de uma carta enviada à UNIVAJA, dirigida aos colaboradores da entidade. Esta não foi a única ameaça, em outras ocasiões, estas denúncias já foram oficializadas à Polícia Federal, ao Ministério Público Federal, ao Conselho Nacional de Direitos Humanos e ao Indigenous Peoples Rights International.

Acesse a petição na integra aqui

L’APIB SE REND  EN BELGIQUE ET EN FRANCE POUR DÉNONCER  QUE LA VIANDE, LE SOJA, LE CUIR ET L’OR ACHETÉS PAR CERTAINS PAYS EUROPÉENS LAISSENT PROVOQUENT DES DESTRUCTIONS SUR LES TERRES INDIGÈNES AU BRÉSIL

L’APIB SE REND EN BELGIQUE ET EN FRANCE POUR DÉNONCER QUE LA VIANDE, LE SOJA, LE CUIR ET L’OR ACHETÉS PAR CERTAINS PAYS EUROPÉENS LAISSENT PROVOQUENT DES DESTRUCTIONS SUR LES TERRES INDIGÈNES AU BRÉSIL

Des leaders des peuples autochtones du Brésil se rendent dans certains pays de l’Union européenne au cours du mois de juin dans le cadre d’une stratégie de sensibilisation des gouvernements et des entreprises responsables de menaces sur la protection de leurs territoires, ainsi que pour renforcer la plainte auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI) contre le Gouvernement Bolsonaro pour Génocide et Crimes contre l’Humanité.

L’Articulation des Peuples Autochtones du Brésil (APIB) se rendra à Paris et à Bruxelles entre le 8 et le 16 juin 2022 dans le cadre de sa stratégie de confrontation aux politiques et dynamiques génocidaires et écocides du gouvernement Bolsonaro. L’objectif est de faire pression sur les chaînes d’extraction de produits miniers et de production de matières premières telles que la viande, le soja, le cuir, consommées en Europe, qui occasionnent de lourdes conséquences sur les terres indigènes du Brésil. Pour y parvenir, la délégation indigène rencontrera diverses commissions du Parlement Européen afin de participer au débat à propos de la création d’un cadre juridique sur l’importation de certains produits par l’Union Européen, dans le but d’ enrayer , d’inverser la déforestation dont les pays de l’Union sont responsables à l’échelle mondiale (FERC).

Parmi les différentes activités, auront lieu des rencontres, déjà confirmées, avec la délégation brésilienne du Parlement Européen et avec le Département Parlementaire de l’Environnement, toutes deux le 14 juin, ainsi qu’une autre, avec les membres du Parti Vert allemand le 15 juin. Ces événements relèvent une grande importance car l’Europe est le deuxième plus grand marché pour la vente de soja produit au Brésil et un importateur considérable de bœuf brésilien.

En outre, lors de sa tournée internationale, l’APIB suivra les actes et enquêtes sur le groupe français de supermarchés Casino pour manque de traçabilité de certains produits provenant de terres déboisées ou d’accaparement de terres au Brésil. La tournée internationale est une action indépendante qui n’est liée à aucun parti politique ni entreprise, organisée par l’APIB afin de promouvoir le plaidoyer politique pour les droits des peuples autochtones. Sept leaders indigènes, représentant toutes les régions du Brésil, traversent l’océan pour dénoncer les menaces internationales sur leurs territoires et démontrer que leurs luttes dépassent les frontières brésiliennes.

« Nous avons besoin d’une action internationale urgente face au scénario d’instabilité institutionnelle qui existe aujourd’hui au Brésil: un scénario, promu par le discours de la haine, constitué avec le concours du pouvoir Exécutif et Législatif, dans lequelle rôle de l’État brésilien est effacé, sauf pour promouvoir l’invasion des terres autochtones et affaiblir les institutions qui devraient garantir les droits des peuples autochtones, principalement les FUNAI, ICMbio et Ibama. Les institutions sont en train d’être démantelées, avec une augmentation significative des violations de droits sur les terres autochtones provoquées par l’avancée de l’exploitation minière, l’exploitation forestière illégale, la création de grandes entreprises, sans respecter la biodiversité et les spécificités des peuples autochtones », explique Dinamam Tuxá, coordinateur exécutif de l’APIB.

Affaire CASINO : des supermarchés accusés de vendre des produits liés à la déforestation et à l’accaparement des terres

En mars 2021, des organisations indigènes du Brésil et de Colombie, ainsi qu’un groupe d’ONG françaises, ont poursuivi le groupe commercial Casino, propriétaire des marques de supermarchés Casino, en France, Pão de Açúcar, au Brésil, et Éxito, en Colombie. Les preuves présentées indiquent un modèle de production liés à la déforestation et à l’accaparement des terres au Brésil et en Colombie.

« Nous agissons sur l’affaire Casino parce que, comme cela a été démontré, elle achète des produits issus de la déforestation et des conflits socio-environnementaux. Ces grands groupes qui s’approvisionnent en matières premières du Brésil doivent respecter les principes de traçabilité, car nombre de ces produits proviennent de zones de conflit socio-environnementaux, où il y a déforestation -surtout en Amazonie- et violation des droits des peuples autochtones. », déclare Dinamam Tuxá.

Le cadre juridique de l’Union Européen sur l’importation des produits à risque forestier (FERC) doit être améliorée afin d’ éviter de graves impacts socio-environnementaux

La proposition d’un cadre juridique sur l’importation de produits à risque forestier (FERC, règlement sur les produits sans déforestation), lancée en novembre 2021, et qui sera débattue puis votée par l’Union Européenne, a un impact direct sur la sécurité des terres indigènes comme des biomes que leurs habitants protègent. Le règlement devra définir une date à partir de laquelle sera interdite la vente de produits présentant des preuves de déforestation illégale au niveau des chaînes de production de produits à risque.

La loi prévoit des réglementations sur les produits de base (viande, cuir, bois et autres) issus de la déforestation et/ou de la dégradation des forêts, mais elle présente encore des lacunes car elle ne reconnaît pas les produits miniers, le soja et la viande congelée. En outre, la loi ne reconnaît comme produits à risque que ceux provenant des terres considérées comme forêts selon la définition de la FAO, où certains écosystèmes tels que le Cerrado, la Caatinga, le Pantanal, la Pampa, entre autres, sont exclus. La mesure, visant à obliger les importateurs étrangers à surveiller la chaîne d’approvisionnement, exclut une bonne partie des milieux naturels à haut risque de destruction et ne prend pas en compte les impacts négatifs sur les peuples autochtones qui subissent les conséquences d’activités de production agressives et d’extraction de ressources.

L’orpaillage en terres autochtones : la lutte pour légaliser une activité prédatrice contre les peuples autochtones et l’environnement

Les mécanismes européens de régulation du marché de l’or ne considèrent comme traçables que certains pays avec des conflits reconnus, parmi lesquels le Brésil ne fait pas partie. Pourtant, le Brésil est l’un des principaux exportateurs d’or extrait de mines illicites dans les terres autochtones ou avec impacts à la fois environnementaux et sanitaires sur les populations indigènes. Au Brésil, existe un manque de contrôle sur la traçabilité de la production d’or, selon une étude réalisée par le Laboratoire de gestion des services environnementaux (UFMG) en collaboration avec le ministère public fédéral. Les déclarations d’or dans la contribution financière pour l’exploration des ressources minérales de 2019 et de 2020 ont montré qu’un tiers du minerai seulement correspondait à l’origine déclarée, qu’un autre tiers était clairement illicite et que, pour le dernier, il n’avait pas été possible de vérifier son origine.

De 2010 à 2020, la superficie occupée par l’exploitation minière sur les terres indigènes a augmenté de 495 %, selon les données de Map Biomas. Même si les conséquences violentes de l’installation de l’orpaillage illégal sur les terres indigènes ont été confirmées, le Congrès brésilien, sous la pression du président Jair Bolsonaro, prétend légaliser une telle activité, avec le projet de loi 191/2020. Au-delà, est en discussion le projet de loi 490/2007, qui cherche à paralyser les démarcations et réviser les terres autochtones déjà délimitées, ou encore le projet de loi 510/2021 dont la finalité est la légalisation de l’ l’accaparement des terres, parmi d’autres mesures: elles si constituent un “paquet de la malfaisance”, remise en cause des droits des peuples autochtone au Congrès National.

« Nous allons au Parlement Européen pour insister sur la situation d’instabilité institutionnelle qui a lieu au Brésil: notre démocratie est très fragile. Nous devons tenter de convaincre les pays liés au scénario international d’intervenir auprès du Parlement brésilien pour que les PEC et PL, en cours de traitement, qui violent nos droits, ne soient pas approuvés. Par ailleurs, certains accords commerciaux entre le Brésil et l’Union Européenne peuvent potentialiser la déforestation en Amazonie et la violence contre les peuples autochtones dans tous les biomes brésiliens », explique Dinamam Tuxá.

Le vote de la “thèse temporelle” et les risques pour la garantie des terres ancestrales

En plus des dangers législatifs, le président du Brésil a mis ses menaces à exécution : lors de sa campagne en 2018, il avait déclaré qu’il ne délimiterait aucun millimètre de terres indigènes et, jusqu’à présent, toutes les démarcations sont paralysées. Le droit de reconnaître et de délimiter les zones ancestralement occupées par les peuples autochtones risque de disparaître si la PL 490, également connue sous le nom de “thèse temporelle” ou Marco Temporal en portugais, est incorporée dans la loi par la Cour Suprême Fédérale du Brésil. Ce projet de loi est l’une des principales attaques contre les droits reconnus aux peuples autochtones dans la Constitution Fédérale de 88. L’APIB le considère comme une “tentative de génocide” puisqu’adopté, ne seraient reconnues que les terres déjàoccupées au moment de la promulgation de la Constitution, en ignorant les longs et violants processus de persecution et d’expulsion des peuples indigènes.

La votation du projet, qui a débuté en 2021, a été reportée pour la troisième fois le 5 juin. La session était prévue pour le 23 juin 2022 et l’APIB se préparait à manifester à Brasília. (En savoir plus sur le report du vote sur la “thèse temporelle” pour la démarcation des terres ancestrales).

« Même si nous avions pris conscience qu’il y avait une possibilité de suspension du jugement de la thèse temporelle du PL 490 (Marco Temporal) fixé pour le 23 juin, cela implique beaucoup de conséquences, au-delà de repousser la date. C’est aussi le reflet de la pression politique provoquée par cette conjoncture et par un discours de racisme structurel, institutionnel promu par le pouvoir Exécutif que le président de la République Jair Bolsonaro. Cette situation nous oblige à faire des campagnes de sensibilisation internationale pour empêcher l’avancement de ces violations. Les institutions du Brésil sont écartées et les seules actions qui sont promues dans le domaine de l’action, principalement au sein du pouvoir législatif et Exécutif, sont essentiellement axées sur le retrait ou la violation de nos droits », dit Dinamam Tuxá.

Objectifs de la campagne de sensibilisation à travers l’Europe

L’avantage de protéger les territoires autochtones ne bénéficie pas uniquement leurs propres peuples : les terres autochtones sont une garantie d’avenir pour l’humanité. Chacun doit donc être responsable de la protection de ces territoires. Le rapport au territoire ne doit pas être celui de la propriété, de l’exploitation, de l’expropriation ou de l’appropriation, mais celui du respect et de la gestion d’un bien commun, qui sert toute l’humanité. Cependant, cet élément fondamental pour la survie des peuples autochtones et pour le bien commun reste constamment menacé. La pression pour la déforestation dans les territoires indigènes est intense, à travers les invasions, l’exploitation minière, l’expansion agricole et d’autres activités illégales qui se produisent dans les territoires, mettant en danger la vie des peuples qui y vivent.

Nous visons l’Union Européenne, en tant que grand consommateur de matières premières agricoles brésiliennes et plus gros acheteurs d’or au Brésil, nous lui demandons:

– d’assumer la responsabilité de ses chaînes de production
– d’imposer des mesures et des restrictions pour garantir que les produits importés dans les pays européens ne contiennent pas le sang des peuples autochtones
– de rejoindre la lutte des peuples autochtones et de faire pression sur le gouvernement brésilien afin qu’il mette en place des mesures d’urgence pour arrêter le génocide de ses peuples.

À propos de l’articulation des peuples autochtones du Brésil (APIB)

L’APIB est la plus grande instance de représentation du mouvement indigène brésilien et, depuis sa création, a rempli son engagement de lutter pour la garantie des droits constitutionnels des peuples autochtones. Que ce soit au niveau national ou international, l’APIB et ses sept organisations de terrain sont mobilisées pour protéger les territoires, les communautés, les personnes.

Les peuples autochtones, articulés à travers leurs organisations régionales avec l’APIB, recherchent auprès de toutes les instances – nationales et internationales – la mise en responsabilité des responsables de cette destruction. Au niveau international, l’APIB, en plus de participer aux événements et débats sur le climat, cherche à responsabiliser les agents responsables de la dynamique d’invasion, d’exploitation illégale et de destruction des territoires autochtones, ainsi qu’à influencer le débat sur l’élaboration du nouveau cadre juridique européen sur l’importation des matières premières à risque forestier(FERC). Au Brésil, l’APIB a historiquement mobilisé le mouvement indigène et fait face aux politiques anti-indigènes qui sont en cours à la Cour Suprême Fédérale et à la Chambre des députés, formant la première ligne de protection des peuples autochtones, des terres indigènes et de l’environnement.

L’APIB, en tant que référence nationale du mouvement indigène au Brésil, rassemble des organisations indigènes régionales et a été créée dans le but de renforcer l’union des peuples, l’articulation entre les différentes régions ou organisations indigènes du pays, de mobiliser les peuples indigènes, les organisations contre les menaces et les atteintes à leurs droits. Ces dernières années, l’Articulation et ses organisations membres ont renforcé leur performance ainsi que leur présence pour la protection des territoires et des vies autochtones. Afin de protéger les territoires indigènes et de faire respecter les droits constitutionnels, l’APIB résiste et avance à différentes échelles.

Pour plus d’informations et pour programmer des interviews, vous pouvez contacter le service de presse :

(61) 982124182
[email protected]
[email protected]

UNIVAJA desmente presidente da FUNAI: Bruno e Dom Phillips foram oficialmente autorizados entrar no território indígena

UNIVAJA desmente presidente da FUNAI: Bruno e Dom Phillips foram oficialmente autorizados entrar no território indígena

Jornalista e indigenista estão desaparecidos desde domingo (5). Bruno já sofreu perseguição política dentro da FUNAI e ameaças de garimpeiros.

A União dos Povos Indígenas do Vale do Javari (Univaja) emitiu uma nota nesta quarta-feira (8) em que contesta afirmação do presidente da Fundação Nacional do Índio (FUNAI), Marcelo Xavier, segundo o qual Dom Phillips, jornalista britânico do The Guardian, e o indigenista Bruno Araújo Pereira teriam adentrado em território indígena sem comunicar a instituição. De acordo com a nota, as atividades foram autorizadas pela Coordenação Regional da FUNAI no Vale do Javari e constam no documento n° 11/CR-VJ/2022.

De acordo com a nota, Bruno e Dom Phillips foram autorizados a participar de atividades nas aldeias Kumãya, Maronal, Matkewaya, Morada Nova e São Sebastião, localizadas na calha do Rio Curuçá, para discutir “sobre o território e estratégias indígenas para protegê-lo”. Eles foram vistos pela última vez na comunidade São Rafael e teriam seguido viagem para Atalia do Norte. A viagem duraria cerca de duas horas, porém eles nunca chegaram ao destino.

O governo não deu sinais de preocupação com o desaparecimento dos profissionais, ao contrário, Bolsonaro insinuou em declaração à imprensa que eles estariam se “aventurando” no local e o presidente da FUNAI, que é delegado da Polícia Federal e apoiado pela bancada do agronegócio no Congresso Nacional, seguiu a mesma linha, afirmando que é “muito complicado quando duas pessoas apenas decidem entrar na terra indígena sem nenhuma comunicação aos órgãos de segurança e à Funai”, o que não é verdade.

A nota da UNIVAJA ressaltou que Bruno é “a maior autoridade do país no trabalho de campo especializado em indígenas isolados no contexto atual”, ele foi servidor de carreira da FUNAI, coordenou por 5 anos a regional Vale do Javari da fundação, já participou de 10 expedições de localização de indígenas isolados tendo contato em 3 situações diferentes, além de compreender 4 idiomas dos povos locais.

Para eles a situação atual corrobora com o que vinha insistentemente sendo denunciado pelos indígenas sobre “o total descontrole do Estado sobre as invasões do território por infratores”. A UNIVAJA também lembrou que Bruno “atuou em diversas operações de vigilância e fiscalização na região, como a operação Korubo em 2019, a maior do país daquele ano no combate ao garimpo ilegal, com a inutilização de mais de 60 balsas de garimpo – razão pela qual passou a sofrer perseguição política na FUNAI e foi exonerado do cargo de Coordenador-Geral de Índios Isolados e de Recente Contato”.

A Apib reafirma a preocupação com Bruno e Dom Phillips, se solidariza com a apreensão dos familiares neste momento e exige uma posição digna do governo brasileiro. Que todos os esforços sejam feitos para encontrá-los em plena integridade física.

Confira a nota na íntegra aqui

Seminário na UnB vai debater o Direito Indígena Originário

Seminário na UnB vai debater o Direito Indígena Originário

Com a presença de advogados indígenas e constitucionalistas, o evento abordará as teses do marco temporal e suas contraposições.

A Faculdade de Direito da Universidade de Brasília irá receber indígenas e convidados de diversas instituições do Brasil, no dia 22 de junho, a partir das 14 horas. O evento chamado de “Direito Indígena Originário, seminário nacional sobre regime constitucional das terras indígenas no Brasil”, contará com a presença de deputados, do ministério público, da defensoria pública, juízes e juristas pela democracia, além de doutores de oito instituições de ensino superior diferentes. O seminário será presencial com transmissão vivo através das redes da Articulação dos Povos Indígenas do Brasil (APIB).

Sob a coordenação do acadêmico da UnB, Dr. José Geraldo de Sousa Júnior, espera-se que este seja um espaço para “compreender o ordenamento constitucional brasileiro e a proteção fundamental aos direitos humanos”, além do “reconhecimento do caráter originário acerca dos direitos territoriais dos povos indígenas”. A intenção, portanto, será “refletir sobre o papel a ser desempenhado pelo guardião da Constituição, o Supremo Tribunal Federal, diante de um julgamento essencial na história constitucional brasileira”, como explicou o Coordenador Jurídico da Apib, Luiz Eloy Terena, que também integra a coordenação do seminário.

A Constituição Federal afirma que: “são reconhecidos aos índios sua organização social, costumes, línguas, crenças e tradições, e os direitos originários sobre as terras que tradicionalmente ocupam, competindo à União demarcá-las, proteger e fazer respeitar todos os seus bens”. Porém, este é um tema constante no sistema de justiça nacional e internacional. No Supremo Tribunal Federal tramita atualmente o Recurso Extraordinário 1.017.365, com repercussão geral reconhecida. O julgamento da tese do Marco Temporal já foi adiado diversas vezes e poderá ser julgada a qualquer momento
.
Confira a programação:

Mesa de abertura – 14:00
Dr. José Geraldo de Sousa Junior – UnB
Dr. Luiz Eloy Terena – APIB
Dra. Eliane Torelly – MPF
Dra. Joenia Wapichana – Deputada Federal
Dr. Gabriel Travassos – DPU
Dr. Darci Frigo – Conselho Nacional de Direitos Humanos
Dra. Kenarik Boujikian – Associação de Juízes pela Democracia
Dra. Deborah Duprat – Associação Brasileira de Juristas pela Democracia

Mesa 1: Constitucionalização do direito indígena: os povos indígenas na Assembleia Nacional Constituinte de 87-88 – 14:30
Coordenação da Mesa: Dra. Cristiane Baré
Dra. Manuela Carneiro da Cunha
Dr. Paulo Machado Guimarães
Dra. Alcida Ramos
Dr. Márcio Santilli
Paulino Montejo

Mesa 2: Regime constitucional das terras indígenas no Brasil – 16:30
Coordenação da mesa: Dr. Luiz Eloy Terena
Prof. Dr. Daniel Sarmento – UERJ
Prof. Dr. Oscar Vilhena – FGV/SP
Profa. Dra. Melina Fachin – UFPR
Profa. Dra. Thula Pires – PUC-RIO
Prof. Dr. Miguel Godoy – UFPR
Prof. Dr. Carlos Marés – PUC/PR
Prof. Dr. Conrado Hubner – USP

Transmissão ao vivo pelas redes sociais da @apiboficial

APIB FAZ TOUR PELA EUROPA PARA DENUNCIAR QUE CARNE, SOJA, COURO E OURO COMPRADOS POR PAÍSES EUROPEUS DEIXAM UM RASTRO DE DESTRUIÇÃO NAS TERRAS INDÍGENAS DO BRASIL

APIB FAZ TOUR PELA EUROPA PARA DENUNCIAR QUE CARNE, SOJA, COURO E OURO COMPRADOS POR PAÍSES EUROPEUS DEIXAM UM RASTRO DE DESTRUIÇÃO NAS TERRAS INDÍGENAS DO BRASIL

Lideranças indígenas do Brasil visitam países da União Europeia durante o mês de junho como parte da estratégia de responsabilizar governos e empresas por ameaças à proteção de seus territórios, assim como para reforçar a denúncia no Tribunal Penal Internacional (TPI) contra o governo Bolsonaro por Genocídio e Crimes contra a Humanidade.

A Articulação dos Povos Indígenas do Brasil (APIB) visitará Paris e Bruxelas entre os dias 8 a 16 de junho de 2022 como parte de sua estratégia de enfrentamento às políticas e dinâmicas genocidas e ecocidas do governo Bolsonaro. Seus objetivos são incidir nas cadeias de extração de produtos, como minérios, e na produção de matérias primas como carne, soja e couro, consumidos na Europa e que deixam um forte impacto nas Terras Indígenas do Brasil. Para isso, a delegação indígena vai se reunir com Comissões do Parlamento Europeu para participar no debate sobre a lei de importação de commodities de risco florestal (FERC). Entre as diversas atividades destacam-se as já confirmadas reuniões com a delegação brasileira do Parlamento Europeu e com o Departamento Ambiental parlamentar, as duas no 14 de junho, e com membros do Partido Verde Alemão no 15 de junho. Esses eventos são de grande relevância pois a Europa é o segundo mercado de venda da soja produzida no Brasil e um importante importador de carne bovina brasileira.

Também durante o Tour Internacional, a APIB vai acompanhar os atos e investigações do grupo francês de supermercados Casino por falta de rastreabilidade de certos produtos com proveniência de terras desmatadas ou griladas no Brasil. O Tour Internacional é uma ação independente, que não está vinculada a nenhum partido político ou empresa, organizada pela APIB para promover a incidência política pelo direito dos povos indígenas. Sete lideranças indígenas, representando todas as regiões do Brasil, atravessam o oceano para denunciar as ameaças internacionais a seus territórios e demonstrar que suas lutas vão para além das fronteiras brasileiras.

“Precisamos de uma ação internacional urgente frente ao cenário de instabilidade institucional que estamos vivendo hoje no Brasil. Um cenário promovido pelo discurso do ódio, com incidência do Executivo dentro do Legislativo, com ação ou omissão do Estado brasileiro que fomenta a invasão das terras indígenas e que enfraquece as instituições que deveriam garantir os direitos dos povos indígenas, principalmente a FUNAI, ICMbio e Ibama. As insituiçoes estão sendo desmanteladas, havendo um aumento significativo das violaçoes nas terras indigenas com avanço da mineraçao, da extraçao ilegal de madeira e com a implementaçao de grandes emprendimentos sem respeitar a biodiversidade e as especificidades dos povos indígenas”, explica Dinamam Tuxá, Coordenador executivo da APIB.

Caso CASINO: supermercados acusados de vender produtos vinculados ao desmatamento e à grilagem de terras

Em março de 2021, organizações indígenas do Brasil e da Colômbia, em conjunto com um grupo de ONGs francesas, processaram o varejista Casino, dona das marcas de supermercados Casino, na França, Pão de Açúcar, no Brasil, e Éxito, na Colômbia. As evidências apresentadas pelo grupo apontam para um padrão de produtos vinculados ao desmatamento e grilagem de terras no Brasil e na Colômbia.

“Estamos fazendo uma ação sobre o caso Casino pois, segundo tem se demonstrado, faz aquisição de produtos oriundos do desmatamento e dos conflitos socioambientais. Esses grandes grupos que adquirem commodities no Brasil devem respeitar os princípios de rastreabilidade, pois muitos desses produtos estão vindo de áreas de conflito socioambiental, fomentam o desmatamento na Amazônia e acabam violando os direitos dos povos indígenas”, afirma Dinamam Tuxá.

A lei de importação de commodities de risco florestal (FERC) precisa ser melhorada para evitar graves impactos socioambientais

A proposta de Lei sobre importação de produtos com risco florestal (FERC, Regulation on deforestation-free products), lançada em novembro de 2021 e que vai ser debatida e votada pela União Europeia, impacta diretamente na segurança das terras indígenas e dos biomas que estes povos protegem. O regulamento terá que definir uma data na qual passará a ser proibido comercializar produtos que tenham provas de desmatamento ilegal nas cadeias produtivas dos produtos de risco.

A lei prevê regulações sobre commodities (carne, couro, madeira e outros produtos) oriundas do desmatamento e/ou da degradação florestal, porém ainda apresenta brechas já que não reconhece produtos minerários, soja e carne congelada. Além disso, a lei reconhece como commodities de risco apenas aquelas produzidas em florestas conforme a definição da FAO que exclui ecossistemas como Cerrado, Caatinga, Pantanal, Pampas e outros. A medida, que pretende exigir dos importadores estrangeiros um monitoramento da cadeia de fornecimento, exclui uma boa parte de entornos naturais que estão sob forte risco de destruição e não consideram especificamente os impactos negativos sobre os povos indígenas que sofrem as consequências de atividades produtivas e extrativas predatórias.

Garimpo em Terras Indígenas: a luta por legalizar uma atividade predatória com os povos indígenas e com o meio ambiente

Os mecanismos europeus de regulação do mercado de ouro só consideram sob necessidade de rastreabilidade certos países com conflitos reconhecidos, entre os quais não se inclui o Brasil mesmo sendo um dos principais exportadores de ouro extraído de garimpos ilícitos em Terras Indígenas ou com impactos tanto ambientais como de saúde nos povos indígenas. No Brasil existe um descontrole da rastreabilidade da produção de ouro, segundo demonstrou um estudo realizado pelo Laboratório de Gestão de Serviços Ambientais (UFMG) junto com o Ministério Público Federal. As declarações de ouro na Contribuição Financeira pela Exploração de Recursos Minerais de 2019 e 2020 demostraram que só um terço do minério correspondia com a origem declarada, sendo outro terço claramente ilícito e do último terço não foi possível constatar sua procedência.

De 2010 a 2020, a área ocupada pelo garimpo dentro de terras indígenas cresceu 495%, segundo dados do Map Biomas. Mesmo tendo sido constatadas as violentas consequências da instalação de garimpos em terras indígenas, o Congresso brasileiro, pressionado pelo presidente Jair Bolsonaro, pretende legalizar tal atividade com o Projeto de Lei 191/2020. Além disso, o pacote de destruição de direitos indígenas em pauta no Congresso Nacional engrossa com a proposta do Projeto de Lei 490/2007 para paralisar as demarcações e revisar Terras Indígenas já demarcadas, e com o Projeto de Lei 510/2021 que pretende legalizar a grilagem de terras públicas, entre outras medidas que constituem uma agenda anti-indígena no Congresso Nacional para flexibilizar a estrutura de proteção legislativa aos territórios e povos indígenas.

“Vamos conversar com o Parlamento Europeu no sentido de trazer essa preocupação de instabilidade institucional no Brasil, a nossa democracia está muito fragilizada. Precisamos tentar que os países do cenário internacional intercedam no Parlamento brasileiro no intuito de pressioná-los de alguma forma para que não haja aprovação dos PEC e PLs que estão tramitando e visam a retirada de direitos. Além disso, certos acordos comerciais entre o Brasil e a União Europeia podem potencializar o desmatamento na Amazônia e, em especial, a violência contra os povos indígenas em todos os biomas brasileiros”, explica Dinamam Tuxá.

A votação do Marco Temporal e os riscos para a garantia das Terras Indígenas

Para além das ameaças legislativas, o Presidente do Brasil vem cumprindo suas ameaças: ainda em campanha em 2018 afirmou que não demarcaria nenhum milímetro de terra indígena e até agora todas as demarcações estão paralisadas. O direito de reconhecimento e demarcação de áreas tradicionalmente ocupadas por povos indígenas corre o risco de ser extinto caso a tese do PL 490, também conhecido como Marco Temporal, seja incorporada na lei pelo Supremo Tribunal Federal do Brasil. Este PL é um dos principais ataques do Poder Legislativo aos direitos reconhecidos aos povos indígenas na Constituição Federal de 88 e a APIB o considera como uma “tentativa de genocídio”.

O julgamento, que se iniciou em 2021, foi adiado por terceira vez neste 5 de junho. A sessão estava prevista para o dia 23 de junho de 2022 e a APIB se preparava para ocupar Brasília e acompanhar o julgamento com o Acampamento Luta Pela Vida. (Leia mais sobre o adiamento da votação do Marco Temporal).

“Por mais que nós tomamos conhecimento de que existia a possibilidade de suspensão do julgamento da tese do marco temporal no dia 23, isso significa muita coisa para além do adiamento. Isso também é reflexo da pressão política ocasionada por essa conjuntura e por um discurso de um racismo estrutural e institucional promovido pelo executivo encabeçado pelo Presidente da República Jair Bolsonaro que nos obriga a tomar e fazer incidências dentro de um cenário internacional para impedir o avanço dessas violações. As instituições do Brasil -e isso neste momento está muito latente- estão sendo omissas e as ações que estão sendo promovidas no campo de atuação, principalmente do Legislativo e Executivo, estão principalmente focadas na retirada e na violação dos nossos direitos”, declara Dinamam Tuxá.

Objetivos da campanha de sensibilização pela Europa

O benefício da proteção dos territórios indígenas não é apenas para seus próprios povos: Terra Indígena é garantia de futuro para a humanidade. Portanto, todos devem se responsabilizar pela proteção desses territórios A relação com o território não é de propriedade, exploração, expropriação ou apropriação, mas de respeito e manejo de um bem comum, que serve a toda humanidade. Porém, essa porção fundamental para a sobrevivência dos povos indígenas e para o bem comum segue em constante ameaça. A pressão pelo desmatamento nos territórios indígena é intensa, por meio de invasões, mineração, expansão agrícola e outras atividades ilegais que ocorrem dentro dos territórios, colocando em risco a vida dos povos que ali habitam.

Temos como objetivo que a União Europeia, como grande consumidora de commodities agrícolas brasileiras e uma das maiores compradoras de ouro do Brasil:
– se responsabilize pelas suas cadeias de produção
– imponha medidas e restrições para garantir que os produtos importados pelos países europeus não contenham o sangue dos povos indígenas
– se some à luta dos povos indígenas e pressione o governo brasileiro para que estabeleça medidas emergências para eliminar o genocídio de seus povos.

Sobre a Articulação dos Povos Indígenas do Brasil (APIB)

A APIB é a maior instância de representação do movimento indígena brasileiro e tem, desde sua criação, cumprido com seu compromisso de lutar pela garantia dos direitos constitucionais dos Povos Indígenas. Seja em âmbito nacional ou internacional, a APIB e suas sete organizações de base estão mobilizadas na proteção de territórios, comunidades e pessoas.

Os Povos Indígenas, articulados por meio de suas organizações regionais e pela APIB, buscam em todas as instâncias – nacionais e internacionais – a responsabilização dos culpados por essa destruição. Internacionalmente, a APIB, além de participar de eventos e debates climáticos, busca a responsabilização dos agentes motivadores das dinâmicas de invasão, exploração ilegal e destruição dos territórios indígenas, assim como incide no debate sobre a formulação da nova lei de importação de commodities de risco florestal (FERC). No Brasil, a APIB tem historicamente mobilizado o movimento indígena e enfrentado as políticas anti indígenas que tramitam no Supremo Tribunal Federal e na Câmara dos Deputados, conformando a linha de frente da proteção aos Povos e Terras Indígenas, e consequentemente, do meio ambiente e do futuro.

A Apib como referência nacional do movimento indígena no Brasil, aglutina as organizações regionais indígenas e nasceu com o propósito de fortalecer a união de povos, a articulação entre as diferentes regiões e organizações indígenas do país, além de mobilizar os povos e organizações indígenas contra as ameaças e agressões aos seus direitos. Nos últimos anos a Articulação e suas organizações membros têm fortalecido sua atuação e presença para a proteção dos territórios e vidas indígenas. Para proteger os territórios indígenas e garantir o respeito aos direitos constitucionais, a APIB resiste e avança em diferentes escalas.
Para mais informações e para agendar entrevistas pode contatar com o serviço de imprensa:

(61) 982124182
[email protected]
[email protected]

Omissão do Governo Brasileiro: exigimos celeridade nas buscas  pelo indigenista Bruno Pereira e o jornalista Dom Phillips!

Omissão do Governo Brasileiro: exigimos celeridade nas buscas pelo indigenista Bruno Pereira e o jornalista Dom Phillips!

A UNIVAJA (União dos Povos Indígenas do Vale do Javari), o Opi (Observatório dos Direitos Humanos dos Povos Indígenas Isolados e de Recente Contato), a COIAB (Coordenação das Organizações Indígenas da Amazônia Brasileira) e a APIB (Articulação dos Povos Indígenas do Brasil) informam que o indigenista Bruno Araújo Pereira e o jornalista britânico Dom Phillips seguem desaparecidos desde a manhã deste domingo (dia 05 de junho de 2022), quando viajavam em uma embarcação de pequeno porte entre a comunidade ribeirinha São Rafael e a cidade de Atalaia do Norte, no rio Itaquaí (afluente do rio Javari), no estado do Amazonas.

Durante todo o dia de segunda-feira, 6 de junho, a equipe de vigilância da UNIVAJA continuou a estabelecer articulações e solicitar pedidos para que as instituições que operam na fronteira pudessem ampliar as buscas que a organização indígena já tinha iniciado no domingo (dia 5), realizando duas incursões na região sem obter resultado. Foram acionados o Comando de Fronteira Solimões/8° Batalhão de Infantaria de Selva (Cmdo Fron Solimões/8°BIS), a Capitania Fluvial de Tabatinga, o Departamento da Polícia Federal de Tabatinga, o 8° Batalhão da Polícia Militar e o Ministério Público Federal de Tabatinga.

Com exceção dos 06 Policiais Militares e de uma equipe da Funai, que iniciaram as buscas ainda ontem junto com a equipe da Univaja, as informações acerca do cenário das buscas revelam a omissão dos órgãos federais de proteção e segurança, assim como das Forças Armadas. Embora tenha sido instado a colaborar com um efetivo de 25 militares, o exército brasileiro até o presente momento não disponibilizou nenhum efetivo para a operação. A Polícia Federal, da mesma forma, deslocou um único delegado para Atalaia do Norte, junto com oficiais da Marinha que se deslocaram ainda ontem para Atalaia. Ressaltamos que não foi constituída uma Força-Tarefa para as operações de busca.

A Univaja e a Defensoria Pública da União – DPU recorreram à Justiça Federal (processo de número 1004249-82.2018.4.01.3200) pedindo: “a) Que a União viabilize o uso de helicópteros à Polícia Federal, sejam eles das Forças de Segurança ou das Forças Armadas, pois até o presente momento não existem helicópteros auxiliando as buscas, o que seria imprescindível; b) ampliação das equipes de buscas; c) ampliação do número de barcos”. A solicitação da UNIVAJA foi feita diante da necessidade de serem realizadas buscas tanto por meio fluvial como por meio aéreo. Ressaltamos que na região de Tabatinga se encontram efetivos e pelotões de fronteira das Forças Armadas. Até o momento, no entanto, o número de agentes disponibilizados é ínfimo diante da urgência em se encontrar o paradeiro do indigenista e do jornalista desaparecidos.

Durante todo o dia 6, as articulações da UNIVAJA tiveram apoio de parlamentares da Câmara dos Deputados e do Senado. A Frente Parlamentar Indígena oficiou o ministro da Justiça e Segurança Pública, a Diretoria da Polícia Federal e a Superintendência da Polícia Federal em Manaus. Os Gabinetes dos Senadores Randolfe Rodrigues (REDE) e Jaques Wagner (PT/BA), bem como o Ofício da liderança da minoria na Câmara, reiteraram as solicitações ao MJSP e Ministério da Defesa para emprego de maiores efetivos nas buscas.

Na tarde do dia 6, o Comando Militar da Amazônia (CMA) divulgou nota informando que tem condições para realizar “missão humanitária de busca salvamento” mas que as ações só “serão iniciadas mediante acionamento por parte do Escalão Superior”. Dadas as características de logística, infraestrutura, eficácia operativa e capacidade de intervenção imediata em ações humanitárias garantidas pela autoridade militar na Amazônia, assistimos com perplexidade à demora, hesitação e lentidão do “Escalão Superior” para implementar de forma imediata as ações de busca e salvamento. Apesar do que tem sido veiculado nos canais oficiais do Ministério da Justiça, por exemplo, e em alguns veículos de imprensa, não há força tarefa atuando na região de maneira efetiva.

Já na manhã de hoje (07/06), a Assessoria Especial de Imprensa do Ministério das Relações Exteriores (Itamaraty) divulgou uma nota informando que o “Departamento de Polícia Federal (PF) está atuando naquela região e tomando todas as providências para localizá-los o mais rápido possível. A PF fez repetidas incursões e tem contado com o apoio da Marinha do Brasil, que se somou aos esforços nos trabalhos de buscas de ambos os cidadãos”. Tais informações divulgadas pelo Governo Brasileiro, no entanto, não são verdadeiras, considerando que na data de ontem a Marinha do Brasil ainda não havia iniciado as buscas e apenas 01 agente da Polícia Federal havia sido deslocado para a região.

A principal informação que temos até agora é a de que a Polícia Civil deteve dois dos principais suspeitos de estarem envolvidos com o desaparecimento (pescadores identificados apenas por “Churrasco” e “Jâneo”) no início da noite da segunda-feira. Ambos foram levados para a cidade de Atalaia do Norte para prestar esclarecimentos. Segundo informações do indígena, os dois suspeitos foram liberados depois de intervenção do poder público local de Atalaia do Norte. Há informações também de que um terceiro suspeito, conhecido por “Pelado”, está foragido na floresta, na região das comunidades ribeirinhas em questão.

Diante dessa situação desgovernada, a UNIVAJA convocou as instituições para uma Sala de Situação na manhã de hoje (7 de junho), na cidade de Atalaia do Norte-AM. No entanto, apenas o já mencionado efetivo de seis policiais militares participou da reunião.

Hoje as buscas prosseguem. As equipes formadas pela Equipe de Vigilância da UNIVAJA (EVU) e pela Polícia Militar seguem com o objetivo de encontrar tanto os desaparecidos quanto o suspeito foragido.

A região do desaparecimento condensa conflitos graves num clima de violência em que madeireiros, pescadores ilegais e o narcotráfico internacional exercem suas atividades no entorno e no interior da Terra Indígena Vale do Javari, diante da incapacidade e omissão dos órgãos responsáveis pela fiscalização e proteção dos territórios indígenas. Esse cenário exige uma intervenção organizada e bem articulada das forças de segurança pública, numa necessária interlocução e cooperação com as organizações indígenas locais, que têm assumido desde o primeiro momento a iniciativa pelas buscas e apuração dos fatos, uma vez percebido o desaparecimento de Bruno Pereira e Dom Phillips.

Ressaltem-se os trágicos precedentes ocorridos na região em 2019, quando o colaborador da Funai Maxciel Pereira dos Santos, da Frente de Proteção Etnoambiental do Vale do Javari, foi brutalmente assassinado a tiros em sua residência em Tabatinga. A sensação de impunidade se consolidou diante da ausência de julgamento e punição do crime perpetrado contra Maxciel por invasores da Terra Indígena Vale do Javari. A Base de Proteção Etnoambiental Ituí, situada nas proximidades do local do desaparecimento, também foi atacada recentemente em oito episódios de violência armada contra indígenas e funcionários da Funai. Essas e outras situações vem sendo sistematicamente denunciadas às autoridades pelo movimento indígena, inclusive ao Supremo Tribunal Federal, no âmbito da ADPF nº 709, pela APIB.

Diante desse panorama, torna-se necessária de maneira urgente uma ação eficaz de apuração dos fatos e de busca imediata: cada hora que passa coloca em risco definitivo a possibilidade de sobrevivência dos dois desaparecidos, ao mesmo tempo em que faz crescer a consolidação de um território sem lei, nas mãos de criminosos confiantes nos seus plenos poderes perante a incapacidade de atuação dos representantes legítimos do Estado de direito.

Durante a jornada de ontem, circularam informações sobre as limitações das forças de segurança para obter, entre outros meios, helicópteros que dessem o necessário suporte às operações de busca, o que é imprescindível para complementar as ações fluviais e terrestres dadas as condições geográficas da região. As Forças Armadas e de segurança pública não deveriam poupar esforços para garantir direitos fundamentais colocados em xeque no atual cenário do vale do Javari.
Nesta região, avança de forma cada vez mais descontrolada a violência exercida mediante a invasão das terras indígenas e outras terras da União, a repressão contra a liberdade de imprensa e o exercício do jornalismo e a ameaça impune contra a vida e a atuação de servidores públicos engajados no cumprimento da Constituição Federal. Diante deste quadro de quebra drástica dos fundamentos da democracia, é urgente uma intervenção do Governo Brasileiro para uma efetiva busca e salvamento do indigenista Bruno Araújo Pereira e do jornalista britânico Dom Phillips.

Assistimos uma vez mais o atual Governo Brasileiro se omitir de suas responsabilidades diante da escalada de violência contra os povos indígenas e defensores de direitos humanos no Brasil. A UNIVAJA e o movimento indígenas e seus aliados, ao contrário, não estão medindo esforços, estando de forma permanente na área do ocorrido, realizando o trabalho de vigilância indígena para encontrar nossos amigos Bruno e Dom.

Atalaia do Norte, Amazonas, 07 de junho de 2022

União dos Povos Indígenas do Vale do Javari – UNIVAJA
Observatório dos Direitos Humanos dos Povos Indígenas Isolados e de Recente Contato – Opi
Coordenação das Organizações Indígenas da Amazônia Brasileira – COIAB
Articulação dos Povos Indígenas do Brasil – APIB

Nos EUA, lideranças indígenas denunciam ataques a direitos humanos enquanto Biden encontra Bolsonaro no Summit das Américas

Nos EUA, lideranças indígenas denunciam ataques a direitos humanos enquanto Biden encontra Bolsonaro no Summit das Américas

Brasília, 6 de junho de 2022 – Lideranças indígenas das mais importantes associações do Brasil viajam aos Estados Unidos (EUA) na mesma semana em que o presidente norte-americano Joe Biden receberá o presidente Jair Bolsonaro para o Summit das Américas, em Los Angeles, de 6 a 10 de junho.

Sonia Guajajara, da coordenação executiva da Articulação dos Povos Indígenas do Brasil, receberá o prêmio de uma das 100 pessoas mais influentes do mundo em 2022 em evento de gala realizado pela revista norte-americana Time, em Nova York, nesta quarta-feira, dia 8. E Toya Manchineri, assessor político da Coordenação das Organizações Indígenas da Amazônia Brasileira (Coiab) e coordenador de Área de Território e Recursos Naturais da Coordenação das Organizações Indígenas da Bacia Amazônica (Coica), estará nesta segunda-feira (6) em Washington DC para uma agenda no Senado, no Conselho de Segurança Nacional e encontros com imprensa. Na pauta, estará a defesa dos direitos indígenas aos seus territórios e o alerta ao governo dos EUA que Bolsonaro usará o encontro previsto com Biden para validar sua administração, reconhecida pelos ataques aos povos indígenas, à democracia, ao meio ambiente, em especial à Amazônia, aos direitos humanos básicos e à ciência.

Manchineri se reunirá com o diretor do Conselho Nacional de Segurança para o Brasil (na Casa Branca), Andrew Sanders, e depois com o Senador Edward Markey, membro do Comitê de Relações Exteriores do Senado. Ao senador será entregue uma carta de organizações brasileiras não governamentais endereçada ao presidente Joe Biden.

“Estamos em um momento muito delicado da política brasileira, hoje os direitos indígenas estão sob ataque e os territórios sendo explorados para atender um projeto altamente genocida do governo Bolsonaro. Precisamos muito da força internacional para enfrentarmos essa onda de ataques, pois às vezes nos sentimos muito fragilizados e isolados. Bolsonaro vetou o PL que muda o Dia do Índio para o Dia dos Povos Indígenas, o STF retirou de votação a Tese do Marco Temporal que estava marcada para o dia 23, o futuro das demarcações depende desse resultado. E o Congresso quer acelerar a aprovação dos PLs 490 e 191, que autoriza mineração e garimpo em Terras Indígenas . Por isso, vamos aos EUA denunciar e dar visibilidade para esse genocídio autorizado no Brasil. Já chega, ninguém aguenta mais tanta perversidade desse governo”, afirma Sonia Guajajara.

Em uma crítica direta aos planos anunciados pelo governo norte-americano à proteção da Amazônia sem a consulta ou participação dos povos indígenas, Toya Manchineri afirma: “Estamos aqui para denunciar a instabilidade da democracia em nosso país e na bacia Amazônica. Essa agenda nos EUA nos permite dar visibilidade à realidade atual do Brasil, ao descaso do governo com os direitos dos povos indígenas, à vida e aos seus territórios e à própria Constituição de 1988. Devemos olhar para o outro com zelo, e não como incapaz. Nós, povos indígenas, temos o conhecimento e a capacidade de proteger a Amazônia, contanto que nos incluam e nos dêem condições para tanto”.

Sonia Guajajara em NY para o evento TIME 100 e Toya Manchineri em LA na Cúpula dos Povos pela Democracia

No dia 8, quarta-feira, Sonia Guajajara receberá o prêmio de uma das 100 pessoas mais influentes do mundo em 2022 em evento de gala realizado pela revista norte-americana Time, em Nova York. Sonia foi selecionada na categoria “pioneiros”, junto com outro brasileiro, o cientista Tulio de Oliveira. Antes, na terça-feira (7), ela participa do evento Time 100 Summit, que reunirá líderes globais para tratar de incentivos e soluções a favor de um mundo melhor. Os palestrantes deste ano incluirão o CEO da Apple Tim Cook, Bill Gates, o enviado especial do presidente dos EUA para o clima John Kerry, a Primeira-Ministra Mia Mottley de Barbados, o cineasta Taika Waititi, o atleta Dwyane Wade, a produtora Mindy Kaling e o músico Jon Batiste.

No dia 9, quinta-feira, o líder indigena Toya Manchineri, participará de evento paralelo ao Summit das Américas, a Cúpula dos Povos pela Democracia (People’s Summit for Democracy). O líder indigena é um dos palestrantes do painel “Sobrevivendo juntos: Soberania Alimentar, Justiça Climática e o Futuro de Nosso Planeta”, parte integrante do evento organizado por movimentos sociais de diferentes países, com o objetivo de debater questões como o combate à pobreza, a luta pela igualdade social e pela soberania e o direito à autodeterminação dos povos – assuntos que na prática não estão na agenda do dia das lideranças que participam do Summit das Américas.

Manchineri participou ainda, no dia 2, de um encontro com artistas, celebridades e lideranças indígenas do Equador no Hammer Museum, em Los Angeles, para discutir caminhos para preservar 80% da Amazônia até 2025 para que a floresta não entre em colapso.

A LUTA CONTINUA! Nota adiamento do julgamento do Marco Temporal

A LUTA CONTINUA! Nota adiamento do julgamento do Marco Temporal

A Articulação dos Povos Indígenas do Brasil (Apib) ecoando a voz e a frustrada expectativa de seus povos, organizações e lideranças de todas as regiões do país, lamenta profundamente a decisão do Supremo Tribunal Federal (STF) de adiar pela terceira vez o julgamento do Recurso Extraordinário (RE) n.º 1.017.365, que envolve os povos Xokleng, Kaingang e Guarani da TI Xokleng La Klaño, no Estado de Santa Catarina, e que foi considerado pelos ministros em 2020 de repercussão geral. O julgamento do marco temporal foi retirado da pauta do STF nas vésperas do Acampamento Luta Pela Vida que a nossa organização planejava realizar a partir do dia 23 de junho.

Está em jogo, neste julgamento, o debate sobre as teses do Indigenato (Direito Originário-congênito) e a tese do Fato Indígena (Marco Temporal), que o atual governo e a bancada ruralista insiste em consagrar, argumentando que os indígenas somente teriam direito às suas terras se as tivessem em sua posse física em 5 de outubro de 1988, data da promulgação de nossa Constituição.

Eventual vitória desses argumentos racistas implicará na anulação de procedimentos de demarcação e o aumento de conflitos e de atos de violência contra os nossos povos e comunidades.

A Apib, embora respeite as decisões internas da Suprema Corte, a quem apoia em razão das ameaças e ataques orquestrados rotineiramente contra ela pelo presidente da República e de setores que o defendem, não poderia deixar de tornar pública a sua preocupação a respeito dos impactos da decisão sobre os territórios, a vida, integridade física, cultural e espiritual de nossos povos, uma vez que tememos pelo agravamento das invasões praticadas pelos distintos grupos criminosos (garimpeiros, grileiros, madeireiros e pecuaristas, entre outros) que agem impunes praticando violências nas terras indígenas, sob incentivos do atual governo.

Contudo, confiamos em que o STF, em seu devido momento poderá tomar uma decisão favorável aos nossos direitos fundamentais, a começar pelo nosso direito territorial. Pelo contrário, a aprovação da tese do marco temporal além de implicar no aumento de conflitos, poderá significar a anulação de todos os procedimentos demarcação que este governo engavetou propositalmente.

Em efeito, com o Governo Bolsonaro, das aproximadamente 1300 terras indígenas, segundo o Conselho Indigenista Missionário, mais de 64% delas continuam sem ser regularizadas e os conflitos, segundo relatório da Comissão Pastoral da Terra, sob este governo das famílias afetadas pelo aumento dos conflitos no campo (171,6 mil), 56% são indígenas (96,9 mil). E certamente esse cenário pode piorar.

A APIB, dessa forma responsabiliza Bolsonaro e sua base aliada, não apenas por ter desmontado a política indigenista, mas pelos sucessivos atos que materializam o seu projeto de morte dirigido aos nossos povos, dentre os quais destacamos:

– o incentivo às invasões nas nossas terras e territórios por parte de garimpeiros, madeireiros, grileiros, madeireiros e milicianos;

– a legalização das organizações criminosas, que no atual momento político constituem a sua eleitoral;

– o congelamento total dos processos administrativos de demarcação de terras indígenas;

– o desaparelhamento dos órgãos de controle e fiscalização ambiental tais como o IBAMA e o Instituto Chico Mendes;

– o desmonte e submetimento total da Fundação Nacional do Índio – FUNAI ao controle de produtores rurais, do Agronegócio, conhecidos como ruralistas, que faz da instituição um órgão anti-indígena;

– a extinção de colegiados de participação e controle social, conquistados pela sociedade civil, incluindo os povos e organizações indígenas: Conselho de Política Indigenista (CNPI), Conselho de Segurança Alimentar (CONSEA), Conselho Nacional de Meio Ambiente (CONAMA), Comitê Gestor da Política Nacional de Gestão Ambiental e Territorial de Terras Indígenas (GT PNGATI), Comissão Nacional de Educação Escolar Indígena (CNEEI), entre outros;

– a propositura de iniciativas legislativas (Medidas Provisórias, Projetos de Lei, Emendas Constitucionais, Projetos de Lei Complementar, Decretos Legislativos) que regridem ou suprimem os direitos indígenas, alçados a cláusulas pétreas pela Constituição Federal;

– a publicação de normativas da FUNAI (portarias, instruções, cartas circulares) que determinam: a não proteção de terras indígenas não homologadas e territórios de povos voluntariamente isolados;

– a disponibilização das terras indígenas para a agricultura extensiva, monocultura e transgênicos, por meio de “parcerias” e arrendamentos;

– a liberação de empreendimentos que impactam os territórios indígenas: mineração, hidrelétricas, linhas de transmissão, portos;

– Os discursos de ódio, preconceituosos, discriminadores e racistas manifestados rotineiramente em lives e nos meios de comunicação, contra os pobres e os povos indígenas, que insiste na integração desses povos ao desenvolvimento e modos de vida da sociedade envolvente;

– o negacionismo a respeito do enfrentamento da Covid -19 que levou à morte a mais de 665 mil brasileiros e brasileiras, incluindo mais de 1.300 parentes nossos, homes, mulheres, jovens, crianças, e anciões – memoria viva dos nossos conhecimentos ancestrais;

– Por fim, desmantelamento das instituições e políticas públicas específicas e diferenciadas conquistadas por nós ao longo das últimas três décadas, nas áreas da educação, saúde, economia, cultura, desportes e participação social.

Eis o principal inimigo dos Povos Indígenas do Brasil. O quadro pode ser desolador, mas queremos dizer às autoridades constituídas, à opinião pública nacional e internacional, que a vida nossa sempre foi marcada por atos de despojo e morte, porém, também afirmamos que como os nossos ancestrais continuaremos resistindo e dando a nossa contribuição para o bem-viver não apenas dos nossos povos, mas de toda a sociedade brasileira e da humanidade inteira. Por isso continuamos a acreditar na boa fé, no censo de justiça de todos e todas aqueles e aquelas que respeitam e defendem o Estado de direito, os direitos humanos e a democracia. E aos nossos povos e organizações dizemos que não podemos deixar de estar mobilizados, em todos os níveis, local, regional, nacional e internacional, para proteger as terras que tradicionalmente ocupamos e os nossos direitos de posse e usufruto exclusivo.

Brasília – DF, 06 de junho de 2022

ARTICULAÇÃO DOS POVOS INDÍGENAS DO BRASIL – APIB

STF adia votação do Marco Temporal prevista para 23 de junho

STF adia votação do Marco Temporal prevista para 23 de junho

Por enquanto, o acampamento Luta Pela Vida 2022 está adiado, nossa jornada se mantém e seguimos em alerta.

Nas vésperas do acampamento Luta Pela Vida 2022, o julgamento do marco temporal, que retornaria à pauta do Supremo Tribunal Federal dia 23 de junho, foi adiado mais uma vez. A votação já foi interrompida duas vezes no ano passado. O julgamento decidirá os rumos das demarcações das terras indígenas no país. 

Apib ressalta que quanto mais o julgamento retarda piores ficam as violências contra os povos indígenas, portanto, a mobilização e a organização nas bases contra os desmandos do governo e a ameaça do Marco Temporal continuarão se intensificando. “Quanto mais demora o julgamento, mais as explorações e violência por parte do agronegócio continuam ganhando vantagem sobre as vidas dos povos indígenas. Por isso, precisamos urgente de uma nova data para o julgamento”, Dinamam Tuxá, da coordenação da Apib. 

Até o momento dois ministros votaram. Edson Facchin votou a favor da tese do indigenato, afirmando que o Marco Temporal torna “insolúveis algumas questões fundamentais para a qualificação da posse indígena”. Já o ministro Nunes Marques, indicado por Bolsonaro para a Corte, foi a favor do Marco Temporal.

A Apib critica a postura anti-indígena do atual governo. Para a Articulação, Bolsonaro é um inimigo dos povos indígenas. “São mais de 3 anos sem nenhuma terra demarcada no Brasil. Com indígenas acampados em margens de rodovias, em meio a conflitos e ameaças. O cenário fica cada vez pior, nossa luta continuará nos estados, nas aldeias e nos nossos territórios que eles tentam a todo custo nos tomar”, destaca Marcos Sabaru, assessor político da Apib.

Entenda o trâmite

O ministro Alexandre de Moraes retirou a discussão do plenário virtual em junho do ano passado e a enviou para o plenário físico. Em setembro, ele pediu vista (mais tempo de análise) e liberou  o processo em outubro. No entanto, já se passaram meses, e agora a votação depende de ser novamente colocada na pauta pelo presidente, Luiz Fux.

A Apib já solicitou celeridade nesta votação e ano passado enviou uma carta à Moraes buscando a continuidade e finalização do julgamento do Recurso Extraordinário n. 1.017.365. 

“Mantemos plena confiança e apoio ao STF neste contexto de grandes ataques que têm sido desferidos contra a mais alta corte de nosso país. Ao mesmo tempo, a postergação para a finalização deste emblemático julgamento faz aumentar sobremaneira a expectativa nossa e de todos os povos indígenas do Brasil quanto a uma decisão favorável do Supremo aos nossos direitos constitucionais e fundamentais”, diz a carta.

Alexandre de Moraes deverá ser o primeiro a votar, seguido pelos outros oito ministros e ministras, do mais novo na Corte ao decano, Gilmar Mendes. O último voto do presidente do STF, Luiz Fux.

Marco Temporal x Indigenato

A tese do Marco Temporal já era defendida há alguns anos pelo patronato rural, mas tomou força após a promoção de posturas anti-indígenas pelo governo de Jair B. De acordo com esta tese, a demarcação de uma terra indígena só poderia acontecer se fosse comprovado que os povos originários estavam sobre o espaço requerido antes de 5 de outubro de 1988, data da promulgação da atual Constituição Federal. Ou seja, os povos originários teriam que ter alguma “documentação” comprovando sua existência no território reivindicado antes de 88. 

No entanto, como é de conhecimento público, os povos indígenas viviam em todo território brasileiro desde muito antes do Brasil ser colonizado por portugueses. Assim, a tese que se contrapõe ao Marco Temporal se chama Indigenato. 

De acordo com a Tese do Indigenato a posse da terra pelos indígenas é um título congênito, ao passo que a ocupação é um título adquirido. A tese desenvolvida por João Mendes Júnior em 1902 e amplamente aceita no espaço jurídico até a atualidade afirma que o indigenato é “um estado em que se acha cada ser a partir do momento do seu nascimento. Por conseguinte, não é um facto dependente de legitimação, ao passo que a ocupação, como facto posterior, depende de requisitos que a legitimem”. 

Como defendeu o ministro Fachin, os direitos constitucionais indígenas são cláusulas pétreas “visto que estão atrelados esses direitos à própria condição de existência dessas comunidades e de seu modo de viver”.

Hoje no Brasil, há mais de 800 processos de demarcação de terras indígenas que estão em aberto. A decisão pode definir o rumo desses processos.

APIB solicita ingresso em ação que questiona impactos ambientais da atividade econômica

APIB solicita ingresso em ação que questiona impactos ambientais da atividade econômica

A Articulação dos Povos Indígenas do Brasil (Apib), solicitou ingresso na Ação Direta de Inconstitucionalidade – ADI 6.528, proposta pelo Partido Socialista Brasileiro no STF. A ação questiona dispositivos da Lei 13.874/2019, que instituiu a Declaração de Direitos de Liberdade Econômica, à despeito dos impactos ambientais que a atividade possa causar.

De acordo com o documento, entregue ao ministro Ricardo Lewandowski, “a presente ADI versa sobre a aplicação e os impactos da LLE sobre os direitos fundamentais de natureza socioambiental, especialmente o direito de toda a coletividade, em suas presentes e futuras gerações, ao meio ambiente ecologicamente equilibrado e os direitos à saúde humana, à vida e à dignidade da pessoa humana, assim como os direitos dos povos indígenas, comunidades quilombolas e demais povos e comunidades tradicionais.”

A ADI questiona a constitucionalidade do inciso IX do artigo 3º da citada Lei 13.874/2019 que estabelece que, transcorrido o prazo máximo definido e apresentados os elementos necessários, será concedida aprovação tácita do pedido de liberação da atividade econômica, mesmo no caso de haver impacto socioambiental.

Segundo os autores da ação, a aprovação tácita, em matéria de direito ambiental, viola os princípios do desenvolvimento sustentável, da preservação do meio ambiente e da proibição do retrocesso em direitos fundamentais socioambientais.

Para o coordenador jurídico da Apib, o advogado indígena Eloy Terena “a aprovação tácita de atos de órgãos como a Funai viola a proteção conferida aos povos e terras indígenas, pois admite que o Estado emita atos administrativos que afetem essas comunidades sem a consulta prévia, livre e informada dos povos e comunidades afetadas”.

O Instituto Socioambiental, o Observatório do Clima e a fundação SOS Mata Atlântica assinam a ADI em conjunto com a Apib.

Acesse a Petição amicus – ADI 6528